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Corinthians – São Paulo : histoire du Majestoso

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Corinthians – São Paulo : histoire du Majestoso

L’un est populairement connu comme le « Time do Povo » (club du peuple), l’autre comme le « Time da Elite » (club de l’élite). Rien que par ces caractéristiques, ils avaient déjà de grandes chances de s’opposer. Et, avec le temps, la rivalité a commencé à grandir, surtout à partir des années 1940, lorsque le nouveau venu São Paulo a commencé à attirer des milliers de personnes au Pacaembu et à mettre fin à la suprématie du Corinthians dans l’État. Comme les deux clubs comptent un grand nombre de supporters, le célèbre journaliste Thomaz Mazzoni ne pouvait pas choisir de meilleur adjectif pour surnommer le duel : le Majestoso (Majestueux). Ainsi est né le clássico d’État entre les deux équipes qui comptent le plus de supporters, car le Timão et le Tricolor sont les 2e et 3e clubs les plus suivis du Brésil. PS : si l’on parle de classique inter-États, le plus grand est Corinthians x Flamengo, car il réunit les deux équipes les plus suivies du Brésil.

La naissance du Majestoso

Fondé en 1910, le Corinthians entretient déjà une grande rivalité avec Palmeiras dans les années 1930 lorsqu’il commence à affronter un nouveau club fondé dans la capitale : São Paulo. En 1931, un an à peine après la fondation du club, le Tricolor devient champion précisément après une victoire face au Corinthians, sur le score de 4-1. Mais le match qui a poussé les Alvinegros à rivaliser définitivement avec ce nouveau venu s’est déroulé en 1933, lorsque le Tricolor a infligé la plus large goleada de l’histoire du clássico : une victoire 6-1, grâce à un triplé de Luizinho, un but de Waldemar de Brito, un d’Armandinho et un d’Hércules pour São Paulo, tandis que Zuza a « sauvé l’honneur » pour le Corinthians. Le match s’est déroulé dans le cadre de deux championnats, le Paulista et le Tournoi Rio-São Paulo. Il faut attendre 1938 pour que le Timão prenne sa revanche, avec un match nul 1-1 qui a assuré au club le titre pauliste de cette année-là.

Le 10 septembre 1933, São Paulo a remporté sa plus large victoire face au Corinthians : 6-1.
Le 10 septembre 1933, São Paulo a remporté sa plus large victoire face au Corinthians : 6-1.

Dans les années 1940, lorque le Tricolor monte son « rouleau-compresseur« , avec Leônidas da Silva en tête de proue, et remporte cinq championnats paulistes, la rivalité se consolide et devient l’une des plus traditionnelles du pays, avec des finales marquantes pour des titres, des confrontations continentales dans les années 2010 et un avantage du Corinthians dans les grandes décisions reconnue par les tricolores eux-mêmes. Cependant, São Paulo a aussi renversé son rival à maintes reprises, provoquant le licenciement d’entraîneurs et de véritables tempêtes au Parque São Jorge. Il est temps de découvrir l’histoire de ce clássico.

La période Leônidas da Silva

Après les confrontations mentionnées plus haut des années 1930, le Corinthians réalise que São Paulo serait l’un de ses principaux rivaux dans l’État. Et en 1940, les attentes deviennent réalité lorsque le Tricolor commence à jouer la plupart de ses matchs dans le tout nouveau Pacaembu, qui a beaucoup contribué à augmenter le nombre de supporters du club. Porté par cette nouvelle ère, avec son nouveau stade et l’un des premiers groupes de supporters organisés du pays – la TUSP, Torcida Uniformizada do São Paulo – et avec une renommée de plus en plus grandissante, São Paulo se devait de transformer tout cela en titres. Mais la tâche était difficile. Bien que le club ait remporté le Tournoi d’ouverture du Championnat de São Paulo en 1940, São Paulo recherchait le titre de champion de l’État. En 1941, l’équipe est toute proche de remporter le trophée, mais termine deuxième. C’est alors qu’en 1942, la direction du Tricolor décide d’aller chercher au Flamengo un craque incontesté : Leônidas da Silva, le plus grand joueur du pays depuis Friedenreich et la grande star brésilienne de la Coupe du monde de 1938.

Leônidas da Silva en action avec São Paulo (Photo : Alberto Sartini)
Leônidas da Silva en action avec São Paulo.

Les débuts de Leônidas da Silva pour São Paulo ont lieu le 25 mai 1942, au Pacaembu, justement lors d’un clássico contre le Corinthians. L’enthousiasme du public pour voir la star est tel que 71 280 personnes se rendent au stade ce jour-là. Le match s’est terminé sur un match nul 3-3 et Leônidas n’a pas marqué, mais les supporters n’ont pas regretté leur venue au vu de l’intensité du match et la présence de la star sur le terrain – il convient de rappeler que c’est après ce match légendaire que le classique a gagné le nom de Majestoso. Après ce match, Leônidas a vaincu les doutes de tous et est devenu la grande star de São Paulo jusqu’à la fin des années 1940.

Grâce au « Diamante Negro« , le Tricolor passe d’un simple club à une force dans l’État et dans tout le Brésil en remportant les championnats paulistes de 1943, 1945, 1946 (invaincu), 1948 et 1949, ainsi que les Coupes des champions des États Rio-São Paulo de 1943, 1945, 1946 et 1948. Sur les 5 titres paulistes du Tricolor, le Corinthians a été vice-champion à trois reprises (1943, 1945 et 1946). Pendant cette période, São Paulo remporte 15 matchs, fait match nul 8 fois et perd à 10 reprises contre le Corinthians, affichant pour la première fois un avantage en victoires sur le rival lors d’une décennie. Si nous prenons seulement la « période Leônidas », entre 1943 et 1949, sur 23 matchs, on comptabilise 12 victoires de São Paulo, 5 matchs nuls et seulement 6 victoires pour le Corinthians.

La gloire avant la crise

Dans les années 1950, le Corinthians reprend le dessus dans l’historique de la confrontation, en grande partie grâce à l’équipe menée par Cláudio, Luizinho, Baltazar, Oreco et compagnie, une équipe qui remporte de nombreux trophées et bat São Paulo 2 à 0 lors de la première rencontre internationale entre les deux équipes, dans le cadre de la « Copa do Atlântico de Clubes« . De plus, le Timão devient champion pauliste en 1952 après une victoire contre São Paulo en finale. En 1957, São Paulo a droit à sa revanche, avec une victoire 3-1 en finale du championnat pauliste de cette année-là, grâce à des cracks comme Canhoteiro et Zizinho, des légendes de l’équipe tricolore à l’époque, dans un match lors duquel il y a eu beaucoup de confusions au coup de sifflet final, et qui deviendra connu comme la « Tarde das Garrafadas » (« Après-midi des jets de bouteilles »).

La ligne d'attaque mythique du Corinthians en1951 : Cláudio, Luizinho, Baltazar, Carbone et Mário.
La ligne d’attaque mythique du Corinthians en1951 : Cláudio, Luizinho, Baltazar, Carbone et Mário.

Dans les années 1960 et au début des années 1970, São Paulo et le Corinthians connaissent des moments difficiles. Alors que le Tricolor n’a pas d’argent pour de grands transferts en raison de la construction du stade du Morumbi, le Corinthians vit également une énorme période de disette. Pour aggraver les choses, Palmeiras et Santos sont à leur apogée et dominent les compétitions de l’époque. Ce n’est que dans la seconde moitié des années 1970 que le Majestoso revient sous les feux de la rampe grâce à la reprise des transferts du côté de São Paulo et le Corinthians qui retrouve le chemin de la victoire.

La fin de la période de disette

Entre octobre 1975 et juillet 1980, le Corinthians réalise une série remarquable de 12 matchs sans défaite, avec huit victoires (dont six consécutives) et quatre matchs nuls, dont une victoire 2-1 en demi-finale du championnat pauliste de 1977, année de la fin de la période de disette de titre de 23 ans du Corinthians dans la compétition. Curieusement, c’est également en 1977 que São Paulo remporte son premier championnat brésilien, laissant son rival comme le seul grand club de l’État sans trophée national à l’époque.

La démocratie corinthiane

Au début des années 1980, le Corinthians prend le dessus dans le classique grâce à l’équipe de la Démocratie menée par Sócrates, Casagrande, Zenon, Biro-Biro et compagnie, qui remporte le championnat pauliste de 1982 contre São Paulo avec une victoire 3-1 en finale (deux buts de Biro-Biro et un de Casagrande) – empêchant un triple sacre consécutif inédit du rival – et réédite l’exploit en 1983. Ces deux finales contribuent à accroître encore davantage la rivalité du clássico et consolident la force du duo dans l’État à cette époque.

Des années plus tard, en 1986, São Paulo allait remporter son deuxième titre brésilien avec les « Menudos do Morumbi« , qui sont restés invaincus pendant 10 matchs contre le rival entre 1985 et 1987. En 1987, le Tricolor remporte le championnat pauliste face au Corinthians après une victoire 2-1 à l’aller et un match nul 0-0 au retour. Entre 1981 et 1990, 36 matchs sont disputés entre São Paulo et le Corinthians, dont 28 matchs pour le championnat pauliste et 8 matchs pour le championnat brésilien. Les stades utilisés à cette période étaient le Pacaembu et le Morumbi. Dans ce laps de temps, São Paulo remporte 9 matchs, le Corinthians 12 et il y a eu 15 matchs nuls.

Le plus grand Majestoso de l’histoire

Mais c’est en 1990 que s’est probablement déroulé le plus grand Majestoso de l’histoire. Les deux équipes ont disputé le titre du championnat brésilien de cette année-là et le Corinthians a finalement remporté son premier titre national tant attendu avec deux victoires contre son rival, dirigé alors par Telê Santana et Raí : 1-0 à l’aller (but de Wilson Mano) et 1-0 au retour (but de Tupãzinho). Les deux matchs se sont déroulés au Morumbi, dont le match retour devant plus de 100 000 personnes.

L’âge d’or de São Paulo

Mais, dans les classiques, il y a toujours des retournements de situation. En 1991, São Paulo démarre la plus belle période de son histoire avec le titre du championnat pauliste remporté contre son rival de manière catégorique : une victoire 3 à 0 lors du match aller de la finale avec trois buts de Raí, une véritable bête noire pour les Corintianos en ce début de décennie. Entre avril 1991 et mai 1993, São Paulo reste invaincu huit matchs consécutifs face à son rival, avec six victoires (dont cinq consécutives) et deux matchs nuls. De plus, lors de ces huit matchs, le Corinthians ne parvient pas à marquer un seul but ! C’étaient les heures de gloire de l’équipe tricolore, qui n’avait comme rival que le Palmeiras de Parmalat.

Le São Paulo de Telê Santana.
Le São Paulo de Telê Santana.

En 1993, le Corinthians réussit à renverser une fois de plus le clássico et démarre une série d’invincibilité de sept matchs, avec notamment une victoire 4-1 en 1994, grâce à deux buts de Marques, un de Marcelinho et un de Souza. La réponse tricolore arrive lors de la Copa Conmebol, également disputée en 1994, en éliminant le Corinthians aux tirs au but après une victoire 4-3 à l’aller, une défaite 3-2 au retour et une qualification après une séance de tirs au but remportée 5 à 4. A noter que ces rencontres étaient les premières entre les deux équipes dans le cadre d’une compétition internationale officielle.

Deux ans plus tard, en 1996, le Timão inflige une manita (5-0) à son rival – avec trois buts d’Edmundo – lors d’un match du Paulistão. En 1997, une autre rencontre décisive est disputée entre les deux équipes dans le cadre du Paulistão et le match nul 1-1 donne le titre au Corinthians, un exploit observé par l’empereur japonais Akihito, qui était au Morumbi le jour du match.

Edmundo célébre un de ses trois buts contre São Paulo en 1996.
Corinthians 5 x 0 SPFC (1996)

Le retour de Raí

La réponse tricolore ne s’est pas faite attendre et est arrivée lors de la finale du Paulistão de 1998, en même temps que le retour du milieu de terrain Raí à São Paulo. L’éternel numéro 10 est arrivé dans un « brasier », car le Tricolor devait gagner à tout prix s’il voulait remporter le trophée. Et Raí a montré qu’il était toujours aussi létal face au rival. L’ancien parisien a ouvert le score de la tête pour l’équipe de Morumbi, et a participé à la victoire 3-1 (les autres buts ont été marqués par le buteur França), qui a donné à l’équipe un autre titre régional, le premier depuis 1992, avant que Raí ne quitte São Paulo pour le Paris Saint Germain.

En 1999, le Corinthians élimine son rival en demi-finale du Paulistão et en demi-finale du championnat brésilien, grâce à un Dida des gros soirs qui réalise l’un des meilleurs matchs de sa carrière en arrêtant deux penaltys de Raí, assurant la victoire de Corinthians par 3-2 au terme d’un match épique. Entre 1991 et 2000, malgré la domination du début de la décennie, les deux équipes s’égalent avec 14 victoires chacune et 16 matchs nuls.

Un nouveau millénaire équilibré

Le début du XXIe siècle commence de manière irrésistible pour le Corinthians. En 2002, le club élimine son rival en demi-finales de la Coupe du Brésil (remportée par le club alvinegro) et, quelques jours plus tard, il remporte le Tournoi Rio-SP contre le Tricolor. En 2003, le Timão remporte deux nouvelles victoires et un autre titre régional contre São Paulo, augmentant encore le bilan des victoires alvinegras lors de confrontations décisives. Ce n’est qu’à partir du Brasileirão de 2003 que São Paulo équilibre quelque peu les rencontres avec une série de 14 matchs sans défaite – neuf victoires et cinq matchs nuls – dont une victoire 5-1 en 2005, au Pacaembu, qui entraîne le licenciement de l’entraîneur Daniel Passarella. Ce n’est qu’en 2007 que le Corinthians met fin à la série noire en gagnant 1 à 0, dans le cadre du Brasileirão. Cependant, le club est relégué, tandis que São Paulo est sacré champion brésilien.

Rogério Ceni, le gardien buteur

En 2011, Rogério Ceni devient le premier gardien de but à atteindre la barre des 100 buts, et ce, lors d’un match spécial : contre le rival Corinthians. Rogério inscrit un superbe coup franc lors de la victoire 2-1 dans le championnat régional de cette année-là. En plus de marquer son 100e but contre le club alvinegro, Ceni le fait devant ses supporters, qui ont pu vivre cet instant historique et inoubliable. Deux ans plus tard, il est devenu le joueur avec le plus de matchs disputé pour un seul club, dépassant Pelé, à Santos. Ces exploits ont valu au joueur une place dans le Livre Guinness des records.

Toujours en 2011, lors du Brasileirão, le Corinthians reçoit São Paulo à l’Arena Corinthians et égale sa plus large victoire face à son rival sur le score de 5-0, record qui datait de 1996.

Le Corinthians dominateur dans les matchs décisifs

En 2013, six Majestosos sont disputés dans l’année, dont une confrontation en finale de la Recopa Sudamericana. Le Timão a alors confirmé son statut de dominateur lors des rencontres décisives en battant le Tricolor lors des deux matchs et a remporté le trophée pour la toute première fois de son histoire. En 2014, après plus d’un an sans remporter aucun classique, São Paulo triomphe de nouveau contre le Corinthians au Pacaembu, avec une victoire 3-2. L’année suivante, en 2015, le Majestoso a lieu pour la première fois en Copa Libertadores. C’était lors de la phase de groupes et chaque équipe a remporté son match à domicile (2-0 à Itaquera et 2-0 au Morumbi). La victoire du Tricolor a eu une saveur spéciale car elle mettait fin à une série de 26 matchs sans défaite du Corinthians cette année-là et à une longue période de huit ans sans victoire contre son rival au Morumbi.

Corinthians remporte la Recopa 2013 face à São Paulo
Le Corinthians remporte la Recopa 2013 face à São Paulo/

En novembre 2015, alors qu’il est déjà champion brésilien, le Corinthians affronte São Paulo à l’Arena Corinthians, et après une prestation magnifique, s’impose 6-1, la plus large victoire du clássico, égalant le 6-1 en faveur du Tricolor face à l’Alvinegro de 1933. En plus de la victoire, l’équipe entraînée par Tite a soulevé ce jour-là le trophée du Brasileirão, dans une fête inoubliable pour les supporters qui ont rempli l’Arena, avec plus de 45 000 personnes. Entre 2011 et 2020, le Corinthians a dominé le classique avec 18 victoires, 14 matchs nuls et seulement 10 victoires pour São Paulo. Autre fait marquant, le Timão est longtemps resté invincible face aux Tricolor dans son stade depuis son inauguration en 2014. Ce n’est que le 30 janvier 2024, dans le cadre Paulistão, que São Paulo a réussi à briser le tabou en battant l’Alvinegro 2-1, avec des buts de Calleri et Luiz Gustavo.

Avec plus de 90 ans d’histoire, de matchs captivants, de supporters passionnés et de grandes stars de part et d’autres, le Majestoso porte bien son nom et reste l’un des duels les plus électrisants du football brésilien. Cette rivalité est l’une des plus féroces et des plus anciennes du Brésil, et chaque match entre Corinthians et São Paulo est une bataille pour la suprématie dans la ville et dans l’État de São Paulo. Que ce soit au stade ou à la maison, les supporters des deux équipes attendent avec impatience chaque confrontation, sachant que la victoire contre leur rival est non seulement une victoire sur le terrain, mais aussi une victoire pour dicter quel est le plus grand club de la ville.

Quelques chiffres sur le Majestoso

Quand tout a commencé : le 25 mai 1930, lors de la victoire de Corinthians sur São Paulo par 2 à 1, lors d’un match du championnat pauliste de cette année-là.

Meilleur buteur : Teleco (Corinthians) – 24 buts

Qui a le plus gagné : Corinthians – 133 victoires (jusqu’à janvier / 2024). São Paulo en a remporté 112. Il y a eu 115 matchs nuls.

Plus larges victoires : São Paulo 6-1 Corinthians, 10 septembre 1933

  • Corinthians 6-1 São Paulo, 22 novembre 2015
  • Corinthians 5-0 São Paulo, 10 mars 1996
  • Corinthians 5-0 São Paulo, 26 juin 2011
  • São Paulo 5-1 Corinthians, 1er janvier 1946
  • São Paulo 5-1 Corinthians, 8 mai 2005

Curiosités et chiffres marquants

  • São Paulo a déjà provoqué le licenciement de 13 entraîneurs du Corinthians après un Clasico, tandis que le Corinthians a engendré le limogeage de quatre entraîneurs de São Paulo.
  • L’ancien gardien de São Paulo Rogério Ceni est le joueur qui a disputé le plus grand nombre de derbys dans l’histoire avec 67 matchs joués.
  • Le Corinthians a été champion 11 fois dans des tournois où São Paulo a fini deuxième : 8 fois dans le championnat pauliste (1938, 1941, 1952, 1982, 1983, 1997, 2003 et 2019) ; une fois dans le championnat brésilien (1990), une fois dans le tournoi Rio-São Paulo (2002) et une fois en Recopa Sudamericana (2013). Le Corinthians a été couronné champion à l’issue d’un match décisif contre São Paulo à neuf reprises : lors des Paulistões de 1938, 1982, 1983, 1997, 2003 et 2019 ; lors du championnat brésilien de 1990 ; lors du tournoi Rio-São Paulo de 2002 et lors de la Recopa Sudamericana de 2013.
  • São Paulo a été champion 8 fois dans des compétitions où le Corinthians a terminé deuxième, tous dans le championnat pauliste (1931, 1943, 1945, 1946, 1987, 1991, 1998 et 2005). São Paulo a été couronné champion à l’issue d’un match décisif contre les Corinthians à cinq reprises : 1931, 1957, 1987, 1991 et 1998.
  • Les supporters du Corinthians surnomment leurs rivaux Bambis, un surnom créé par l’ancien milieu de terrain Vampeta. Les Tricolores, quant à eux, appellent leurs rivaux les Gambás.
  • La plus grande affluence de l’histoire du clássico est de 119 858 personnes, lors du match São Paulo – Corinthians (3-2), le 5 décembre 1982.
  • Le 25 juillet 2023, lors du match aller de la demi-finale de la Copa do Brasil, le Majestoso a enregistré la plus forte affluence payante de l’histoire de la Neo Química Arena, avec 46 517 personnes présentes au stade.

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