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Les 10 joueurs les plus élégants de l’histoire du Brésil

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Joueurs les plus élégants de l'histoire du Brésil

Certains joueurs paradent avec élégance sur le terrain, au Brésil, on dit qu’ils jouent en smoking (jogam de terno). Ils sont intelligents, élégants, techniques, jouent la tête haute avec une maîtrise absolue. Sócrates, Falcão, Ademir da Guia, Raí… découvrez notre liste des joueurs les plus classes de l’histoire du foot brésilien.

Les joueurs les plus classes de l’histoire du foot brésilien

Sócrates

Si l’élégance avait un nom, ce serait Sócrates, et cet article a été écrit spécialement en pensant à lui. Sócrates Brasileiro Sampaio de Souza Vieira de Oliveira nous a montré que l’on peut être aussi classe sûr qu’en dehors du terrain. Un joueur de football peut-il être médecin ? Peut-il être politisé ? Oui, s’il s’appelle Sócrates.

Le milieu de terrain a ébloui le monde du football avec ses passes précises, ses fameuses talonnades et une élégance jamais vue depuis l’époque de Didi. Sa présence, son style et son leadership étaient d’une magnitude énorme tant au Brésil que sur la planète football. Impliqué dans le mouvement des Diretas Já dans les années 1980, leader de la fameuse Democracia Corintiana – où les joueurs étaient libres et pouvaient intervenir dans les affaires administratives quotidiennes du club – et capitaine de l’équipe brésilienne qui a enchanté le monde lors de la Coupe du monde 1982, Sócrates était unique, une véritable idole, et restera éternel.

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Djalminha

Djalma Feitosa Dias, dit Djalminha était un véritable maître à jouer. Si peu se souviennent de lui en France du fait de ses rares opportunités avec la seleção du Brésil, il aura pourtant marqué une ère du côté de La Corogne. Il avait toutes les caractéristiques du numéro 10 classique : une maîtrise parfaite du ballon, des passes millimétrées et des dribbles déconcertants. C’était un joueur technique et créatif, comme le prouve cette passe lambreta face au Real Madrid. Ce n’est pas pour rien que Cafu le considère comme le joueur le plus talentueux qu’il a vu jouer.

Rivaldo

Quand on pense à un joueur élégant sur le terrain, on a automatiquement le nom de Rivaldo qui traverse nos pensées. On dit souvent qu’il est l’un des joueurs les plus sous-cotés pourtant Rivaldo a bel et bien marqué toute une génération et fait partie des plus grands. C’était un joueur complet, il était rapide, avait une bonne vision du jeu, et il aimait le dribble (peut être trop selon certains). Ses feintes et ses crochets étaient dévastateurs, et sa patte gauche faisait des dégâts. Rivaldo était également un excellent buteur, comme le montre ce retourné qu’il a réalisé contre Valence, lorsqu’il évoluait à Barcelone.

C’est l’un des joueurs les plus talentueux de l’histoire du football brésilien et du football mondial. Il a d’ailleurs été l’un des artisans du sacre du Brésil lors de la Coupe du Monde 2002.

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Alex

Les milieux de terrain sont chargés d’organiser le jeu, de faire des passes précises et d’offrir des ballons sur un plateau aux attaquants pour qu’ils les mettent au fond des filets. Ils savent tirer des coups francs, et faire la différence dans un match sur une seule passe. Mais rares sont les milieux de terrain qui ont l’instinct de buteur. Et lorsqu’il y en a, ils sont tout simplement dévastateurs. Pendant 19 ans, le football a eu le privilège de découvrir un numéro 10 qui était à la fois buteur et passeur. Mais il ne se contentait pas de marquer des buts, il s’agissait de chefs-d’œuvre.

De « menino de ouro » à Coritiba à « maestro de Ouro » à Cruzeiro, Alexandro de Souza, alias Alex, est une idole partout où il a joué. Il est même devenu une légende à Istanbul au point d’avoir droit à une statue à son effigie, preuve ultime de l’idolâtrie des supporters de Fenerbahçe. Il a marqué plus de 400 buts dans sa carrière et est considéré par beaucoup comme le dernier grand numéro 10 qu’a connu le Brésil. A l’instar de Djalminha, il n’a pas eu toute la reconnaissance qu’il mérite avec la Sélection du Brésil, avec qui il n’a jamais participé à une phase finale de Coupe du monde.

Rai

Idole à Paris et à São Paulo, Raí a dû se battre pour ne plus être considéré seulement comme le « frère de Sócrates », star du Corinthians et de l’équipe nationale brésilienne. Doté de qualités qui ont fait de lui l’un des milieux de terrain les plus complets du football brésilien, Raí Souza Vieira de Oliveira est l’une des plus grandes icônes de l’histoire du São Paulo FC. Buteur, passeur décisif et capable de faire la différence de par son talent et son pouvoir de décision, il était la star de l’équipe. Avec lui sur le terrain, et Telê Santana sur le banc, São Paulo a dominé la scène footballistique nationale et internationale au début des années 1990, remportant tous les titres en jeu, tout en faisant le show sur le terrain. Ce succès l’a conduit à Paris, où il est également entré dans l’histoire du PSG, et où il est considéré comme le meilleur joueur de l’histoire du club. On se souviendra longtemps de son style, de ses percées, et des titres qu’il a remportés. Comme son frère, il a également prouvé qu’il était une star en dehors du terrain en se consacrant à la philanthropie, notamment avec son association Gol de Letra.

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Falcao

Falcao est l’un des plus grands noms du football brésilien et mondial des années 70 et 80. Il fait partie des plus grands joueurs de l’histoire de l’Internacional. Il avait tellement de classe, d’élégance et de magie dans les pieds que même ses surnoms étaient classes : Toscanini (maestro et compositeur italien), Galgo (lévrier), Puro Sangue (pur sang)… Ces surnoms représentent à la perfection la façon d’être de Paulo Roberto Falcão sur le terrain.

Roi de Beira Rio durant une période dorée et riche en titres, le Brésilien est devenu un roi encore plus grand dans la fantastique Roma des années 80, qui a conquis l’Italie et est passée toute proche de conquérir l’Europe. Plus grand génie parmi tant de superstars, Falcao a gagné le surnom de Roi de Rome et même la sympathie du Pape Jean Paul II. En équipe nationale, il a fait partie de l’une des plus grandes générations du Brésil, l’équipe de 1982 qui n’a pas remporté la Coupe du monde en Espagne à cause d’un certain Paulo Rossi, mais qui a fait rêver des millions de Brésiliens. Sa combativité, sa virtuosité et son charisme lui ont permis de gagner le cœur de tous les amateurs de football et d’avoir sa place dans le panthéon du football mondial.

Tostão

Il était petit, ce qui lui a valu le surnom de « Tostão » en référence à la taille de la pièce dévaluée du siècle dernier. Petit par la taille, mais grand par son talent, ses prestations sur le terrain étaient de l’art pur, ses gestes étaient emblématiques, ses buts étaient remarquables. Et il en a inscrit un paquet ! Il avait une vision du jeu incroyable, faisait des passes sur-mesure et avait une facilité à laisser ses coéquipiers en bonne position face au but. Tostão est tout simplement le plus grand joueur de l’histoire à avoir porté le glorieux maillot bleu du Cruzeiro EC, sa plus grande idole, son plus grand génie. Eduardo Gonçalves de Andrade est un monstre sacré du football brésilien et mondial, un joueur dont la seule évocation de son nom fait naître la plus belle des nostalgies à tous ceux qui l’ont vu évoluer. Avec Tostão sur le terrain, Cruzeiro est devenu l’une des grandes puissances de la seconde moitié des années 1960.

Tostão a également brillé avec le maillot du Brésil, en étant l’un des principaux artisans du troisième titre de champion du monde en 1970, au Mexique, grâce à ses dribbles, ses passes, et ses buts. Dommage que sa carrière ait été écourtée par un grave problème de déplacement de la rétine, causé par un coup à l’œil gauche en 1969, qui a amené Tostão à raccrocher les crampons à seulement 27 ans. Cela lui aura suffi néanmoins à inscrire son nom parmi les meilleurs joueurs de tous les temps.

Didi

Élégant, classique, tranquille, souverain, impeccable, parfait. Des adjectifs des plus variés et aux connotations les plus diverses peuvent être utilisés pour décrire la qualité et l’importance pour le football brésilien et mondial de Waldir Pereira, alias Didi. Il est tout simplement le « père » de la première Coupe du monde remportée par le Brésil en 1958. Inventeur de la « folha seca » (coup franc en feuille morte) et de gestes comme la passe de l’extérieur du pied, Didi est une idole à Fluminense et Botafogo et l’un des plus grands joueurs de l’histoire du football brésilien et mondial. Il avait le calme et l’aura d’une superstar. Il savait donner du rythme au match comme personne, c’était un leader qui inspirait confiance à tous ses coéquipiers. Son génie a laissé une trace indélébile et a fait que l’éternel dramaturge Nelson Rodrigues a baptisé le milieu de terrain « Le Prince éthiopien », en raison de son élégance sur le terrain et de son apparence.

Giovanni

Surnommé Messias (le Messie), Giovanni a été le numéro 10 dans tous les clubs où il a évolué. Milieu de terrain offensif au style classique et élégant, il impressionnait avec ses contrôles du ballon, ses passes précises et rapides, ses dribbles et sa finition. Giovanni a traversé des périodes extraordinaires dans sa carrière, tout en étant critiqué pour sa supposée « lenteur » sur le terrain. D’après Ademir da Guia, « il peut ne pas paraître rapide, mais arrive toujours au bon moment et trompe son adversaire ». Pour Sócrates, Giovanni a « une qualité de passe exceptionnelle et une vision de jeu sans pareil ». Selon Rivellino, il faisait penser à Pelé. Au vu de ces commentaires, il ne pouvait pas ne pas faire partie de cette liste.

Ademir da Guia

Il n’y a pas assez d’adjectifs pour décrire sa technique, son calme, sa vision du jeu, sa maîtrise du ballon. Il avait la capacité de transformer le plomb en or. Sur une simple passe, il laissait un coéquipier face au but, mais il pouvait également à tout moment décrocher une frappe puissante en pleine lucarne. Au vu de toutes ces qualités, comment décrire le football d’Ademir da Guia en un seul mot ? Divin. Comment marquer à jamais son oeuvre bâtie en 901 matchs sous les couleurs de Palmeiras ? Avec un buste en bronze au Palestra Itália. Comment expliquer qu’il n’a disputé que 12 matches avec l’équipe nationale brésilienne en deux décennies ? Avec un simple : « la Sélection a été perdante. Les Coupes du monde 1966 et 1974 auraient été très différentes avec le Divin sur le terrain… ». Ademir da Guia est la plus grande idole de l’histoire de Palmeiras, l’une des plus grandes stars du football mondial. Il représente le « futebol arte » des années 60 et 70 au Brésil. Avec lui sur le terrain, Palmeiras est passé du statut de simple équipe de football à celui d’Académie. Les joueurs du Verdão ne jouaient pas simplement au foot. Ils enseignaient.

Qui d’autre auriez-vous ajouté à cette liste ? N’hésitez pas à nous le dire en commentaire.

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