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Albeiro « Palomo » Usuriaga : le crack à la carrière tumultueuse et au destin tragique

Treize balles de 9 mm lui ont ôté la vie. Un 11 février 2004, à 19h20, dans le quartier 12 de Octubre de Cali, Albeiro Usuriaga, plus connu sous le nom de Palomo, est assassiné par deux tueurs à gages qui, selon les dires du Bureau du procureur général de Colombie (Fiscalía General de la Nación) trois ans après sa mort, auraient été engagés par Jefferson Valdéz Marín, chef d’une bande de sicarios et ex-petit ami de la femme que le footballeur âgé de 37 ans fréquentait.

Palomo se trouvait alors dans un bar où l’on pouvait jouer à des jeux de hasard, situé à l’angle de la Calle 52 et de la Carrera 28F, où il avait l’habitude de passer du temps avec des amis et des voisins, en jouant aux dominos ou aux cartes. À ce moment-là, un jeune homme est descendu d’une moto et lui a tiré dessus à plusieurs reprises, provoquant sa mort immédiate. Sur le coup, la police avait établi un lien entre le meurtre du Palomo et la série de crimes commis dans ce quartier, qui avait commencé quelques jours plus tôt par l’assassinat de cinq hommes dans un taxi. Trois ans plus tard, on découvrira qu’il s’agissait en fait d’un meurtre commandité sur fond de jalousie.

Une vie faite de hauts et de bas

La gloire avec Independiente

Dix ans plus tôt, en mars 1994, le Colombien débarquait dans une équipe d’Independiente pleine de cracks, comme Daniel Garnero, Gustavo López, Sebastián Rambert et Luis Islas, ce qui ne l’a pas empêché de devenir une idole à son tour et de faire le bonheur des supporters.

En deux saisons sous les couleurs du Rojo, il a inscrit 20 buts en 63 matchs et remporté trois titres : le Torneo Clausura, la Supercopa et la Recopa, qui l’ont immortalisé dans l’histoire du club.

Le déclin, la cocaïne et la dépression

Cependant, la gloire et l’idolâtrie acquises en si peu de temps se sont rapidement estompés et sa carrière est entrée en déclin. En 1997, il est contrôlé positif à la cocaïne lors d’un contrôle antidopage, ce qui lui a valu une suspension de deux ans.

Pendant ce laps de temps, Palomo s’est réfugié en Colombie et, après une grave dépression due à l’impossibilité de jouer au football, il a fait son retour en Argentine en 1999 avec des cheveux courts et le maillot de General Paz Juniors pour participer à l’Argentino A, où il a également laissé sa marque. Il a également joué pour All Boys, Sportivo Luqueño (Paraguay) et enfin au Carabobo (Venezuela) où il a terminé sa carrière.

Comme d’autres grandes idoles, sa vie s’est achevée prématurément. Des milliers de supporters lui ont fait leurs adieux dans la Catedral de Colombia et l’ont accompagné jusqu’à son enterrement au cimetière métropolitain de Cali.

Le jour où la tombe de Palomo Usuriaga a permis à de nombreuses personnes de gagner à la loterie

En Colombie, chaque 11 février, les fans du Palomo profitent de l’occasion pour lui rendre hommage en pariant sur le numéro de sa tombe à la loterie. Toutefois, en 2019, ce pari a pris une tournure particulière après qu’un vendeur de loterie de Chontico Millonario ait fait une apparition à la télévision et évoqué ce sujet.

Ce n’était pas le 11 février, mais un 28 avril, mais cette piqûre de rappel a fait que le lendemain de son passage télévisé, de nombreuses personnes ont parié sur ce numéro. Et le soir, le verdict est tombé : 1800 personnes ont remporté le gros lot, par contre, ils ont dû se partager le prix de 525 000 dollars (environ 291 dollars chacun).

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Steve André
Steve André
Grand amateur de football, je me suis découvert depuis plusieurs années une passion pour le football sud-américain. La ferveur, l'ambiance, la garra, l'histoire, voilà ce que je veux partager sur ce site.
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