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Zico, le Pelé Blanc : Histoire d’une Icône du Football

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Naissance : 3 mars 1953, à Rio de Janeiro (RJ), Brésil
Position : Milieu de terrain

Il est difficile d’imaginer qu’un jeune garçon frêle venant de Quintino devienne l’un des plus grands joueurs de l’histoire du football brésilien et mondial. Arthur Antunes Coimbra, plus connu sous le nom de Zico, reste aujourd’hui encore l’idole ultime de Flamengo. Il est le meilleur joueur brésilien des années 1980 et demeure, pour beaucoup, le plus grand joueur de l’histoire du pays après Pelé. Zico a donné corps et âme à son club de cœur, remportant les titres les plus prestigieux de l’histoire de Flamengo. En 1981, il joue un rôle décisif dans les victoires en Coupe du Monde des Clubs et en Copa Libertadores. En 1980, 1982 et 1983, il mène Flamengo à trois titres de champion du Brésil. Après un bref passage en Italie, le « Galinho » (petit coq) revient au Brésil pour ajouter un autre titre de champion du Brésil et un titre de champion carioca à son palmarès.

En 1989, il met un terme à son brillant parcours au Flamengo avant d’imiter ce qu’a fait Pelé aux États-Unis, mais au Japon. Là-bas, Zico a contribué à populariser le football, à créer la ligue professionnelle japonaise, et devint une véritable légende, au point qu’une statue fut érigée en son honneur et qu’un carnaval fut organisé pour son départ, bien qu’il n’ait pas remporté de grands titres sur place. Le football a offert à Zico des moments inoubliables. Sa seule déception reste sa non-victoire en Coupe du Monde avec la sélection brésilienne, échouant en 1978, 1982 et 1986.

Malgré cela, Zico a marqué l’histoire du football mondial par ce qu’il a accompli avec Flamengo. Avec plus de 500 buts inscrits et une multitude de titres remportés, il est devenu une figure immortelle. Retour sur son parcours exceptionnel.

La jeunesse de Zico à Quintino : le berceau d’une légende

Zico lors de ses débuts à Flamengo

Dès son plus jeune âge, Zico se distingue par son talent avec le ballon dans le quartier de Quintino Bocaiúva, situé dans la zone nord de Rio de Janeiro. Le futur prodige fait partie de l’équipe du Juventude de Quintino, composée d’amis et de membres de sa famille. À seulement 14 ans, il est déjà sollicité pour participer à des tournois contre des équipes voisines. Un jour mémorable, Zico joue un match avec le River Tênis Clube (aujourd’hui River Futebol Clube), où il attire l’attention de Celso Garcia, un commentateur radio et fervent supporter de Flamengo, invité par Germano José Grilo, surnommé Ximango, créateur de Juventude. Leur but était de convaincre Celso d’incorporer Zico dans l’équipe de Flamengo. Leur stratégie porta ses fruits : Zico éclabousse le match de son talent, inscrivant 10 des 14 buts lors de la victoire 14-4 de son équipe. Cette performance exceptionnelle lui ouvre les portes de l’école de football de Flamengo en 1967.

Le début d’une carrière mythique : l’éclosion d’un prodige

Zico lors de ses débuts avec Flamengo en 1971.

Après un entraînement intensif et une progression rapide, Zico fait ses débuts remarqués avec l’équipe première de Flamengo en 1971, inscrivant un but lors d’un match nul 1-1 contre Bahia à Salvador. Cependant, nombreux sont ceux qui doutent de son avenir en raison de sa constitution physique fragile. À 17 ans, Zico est frêle et facilement dominé par des défenseurs plus robustes. C’est alors que la direction de Flamengo investit dans un programme de développement physique novateur pour l’aider à prendre de la masse musculaire. En quatre ans, Zico grandit de six centimètres et prend neuf kilos, atteignant quasiment sa condition physique idéale. Revigoré, il s’impose comme titulaire en 1974 avec le numéro 10 sur le dos, enchaînant les performances éblouissantes avec ses dribbles, ses accélérations et ses buts. Déjà champion d’État en 1972, le « Galinho de Quintino » remporte le championnat carioca de 1974 et brille lors du championnat brésilien de cette même année (remporté par le rival Vasco), décrochant le prestigieux Ballon d’Or décerné par la revue Placar en tant que meilleur joueur du tournoi.

Surmonter les doutes : le chemin vers la gloire

Après avoir terminé son programme de renforcement musculaire, Zico devient la cible des critiques de certains, qui le qualifient de simple « joueur de laboratoire », prétendant qu’il est « fabriqué sur mesure au sein de Flamengo » ou qu’il « ne brille qu’au Maracanã ». Ces critiques s’avèrent totalement infondées, et Zico les fait taire dès 1978.

1978 : Première Coupe du Monde et reconnaissance internationale

Zico avec la sélection brésilienne lors de la Coupe du Monde 1978.

En 1978, Zico remporte à nouveau le championnat carioca avec Flamengo, terminant meilleur buteur de la compétition avec 19 buts. Ce titre marque le début d’un triplé historique pour Flamengo, qui domine également lors des éditions de 1979, incluant le championnat régional et le fameux championnat « spécial ». Zico s’affirme comme la star de l’équipe, offrant un football spectaculaire, ponctué de buts sublimes, de passes décisives sur mesure et de coups francs mémorables. Ses performances lui valent une convocation pour la Coupe du Monde 1978 en Argentine. Cependant, Zico ne reçoit pas la reconnaissance qu’il mérite, car la CBD (actuelle CBF) pousse pour la titularisation de Jorge Mendonça à sa place. Zico doit se contenter de quelques apparitions sporadiques, marquant néanmoins son premier but en Coupe du Monde contre le Pérou, sur penalty. Le Brésil termine à la troisième place et doit se contenter du titre symbolique de « Champion Moral », auto-décerné par l’entraîneur Cláudio Coutinho, qui dénonce une supposée manipulation de résultat dans un match entre l’Argentine, pays hôte, et le Pérou.

L’ascension fulgurante : Flamengo et l’apogée du Galinho

Debouts : Andrade, Marinho, Raul, Rondinelli, Carlos Alberto e Júnior – Accroupis : Tita, Adílio, Nunes, Zico, Júlio César 

L’année suivante, Zico explose. Il joue un rôle clé dans le triplé régional de Flamengo et brille lors de la conquête du trophée amical Ramón de Carranza, marquant un des buts lors de la victoire 2-1 contre le FC Barcelone de Neeskens et Simonsen. Zico inscrit également son 245e but en carrière, surpassant Dida comme meilleur buteur de l’histoire de Flamengo, marquant ainsi le début de son apogée.

Zico, roi de l’Amérique : la conquête de la Copa Libertadores

En 1980, Flamengo entame sa domination sur le football brésilien, avant de conquérir le monde. Avec une équipe composée de joueurs d’exception tels qu’Adílio, Andrade, Leandro, Júnior, Tita, Mozer, Nunes et bien sûr le talent inégalé de Zico, Flamengo propose un véritable spectacle sur la pelouse. La qualité de jeu émerveille les supporters. Cette année-là, Flamengo remporte pour la première fois le titre de champion du Brésil, après une victoire épique contre l’Atlético-MG en finale, remportée 3-2 au Maracanã. Zico termine meilleur buteur avec 21 réalisations et permet à l’équipe de décrocher son billet pour sa première participation en Copa Libertadores.

Sous la conduite magistrale de Zico, Flamengo décroche le titre tant convoité de la Copa Libertadores. Tout au long de la compétition, le « Galinho » se montre époustouflant, terminant meilleur buteur avec 11 réalisations. Sa capacité à briller dans les moments décisifs est particulièrement remarquable, notamment lors de la finale contre les Chiliens de Cobreloa. Lors du premier match, au Maracanã, Zico inscrit les deux buts de la victoire 2-1. Le match retour, empreint de tension et de provocations, voit Cobreloa l’emporter 1-0. Tout se joue lors de la troisième et dernière rencontre, disputée sur terrain neutre, où Zico fait à nouveau la différence : il marque les deux buts de la victoire 2-0, dont un somptueux coup franc, véritable signature de l’inimitable numéro 10.

Ce triomphe consacre Flamengo comme champion d’Amérique. Ou plutôt, devrions-nous dire, le Flamengo de Zico devient champion d’Amérique ? Après tout, son nom est désormais indissociable de celui du club rouge et noir.

Roi du monde : Flamengo triomphe en Coupe Intercontinentale

Avant d’affronter Liverpool en Coupe Intercontinentale, Flamengo s’adjuge le championnat carioca de 1981 en battant Vasco 2-1, dans ce qui ressemble à une formalité. Le moment le plus marquant de cette campagne reste une victoire éclatante 6-0 contre Botafogo, une revanche mémorable pour la défaite infligée par le même score en 1972.

Zico et son équipe possèdent désormais toute la motivation nécessaire pour défier Liverpool, une formation redoutable qui, au cours des huit années précédentes, a ajouté à son palmarès cinq championnats d’Angleterre, une Coupe de l’UEFA et trois Ligues des champions. Mais Flamengo n’est nullement intimidé. À Tokyo, les joueurs brésiliens livrent une prestation magistrale, inscrivant trois buts dès la première mi-temps : deux par Nunes et un par Adílio.

Flamengo vainqueur de la Coupe Intercontinentale 1981.

En seconde période, Flamengo se contente de gérer son avance avec une maîtrise technique impressionnante, laissant les Anglais impuissants. Cette victoire va bien plus loin qu’un triomphe sportif : elle inscrit Flamengo de Zico au sommet du football mondial. Flamengo devient champion du monde, le premier (et toujours le seul) club carioca à remporter un titre mondial. Certes, Fluminense a gagné la Coupe Rio en 1952, une compétition intercontinentale parfois considérée comme un « mondial », mais celle-ci n’est jamais officialisée.

Zico est élu meilleur joueur de cette finale légendaire. Les Anglais, qui déclaraient avant le match « ne pas connaître Flamengo », reçoivent une leçon mémorable.

Hégémonie nationale : les années dorées de Flamengo

Zico et Flamengo poursuivent leur domination, enchaînant les succès. En 1982, l’équipe remporte un nouveau championnat brésilien, triomphant cette fois à l’extérieur face au redoutable Grêmio, alors tenant du titre. Lors de cette finale, Zico délivre une passe décisive à Nunes, qui inscrit l’unique but du match, scellant la victoire 1-0. Mais un défi encore plus ambitieux attend Zico cette année-là : la Coupe du Monde de 1982.

Mondial 1982 : la désillusion d’une génération dorée

Le Brésil se rend en Espagne pour le Mondial 1982 en tant que grand favori. Avec une équipe étincelante alliant les talents des cracks de Flamengo (Leandro, Júnior et Zico) et d’autres stars de renom (Falcão, Oscar, Luisinho, Éder, Toninho Cerezo, Sócrates et Serginho), sous la direction de Telê Santana, cette sélection est souvent considérée comme la meilleure depuis celle victorieuse en 1970.

Zico se montre brillant tout au long de la compétition, marquant quatre superbes buts : un contre l’Écosse, deux face à la Nouvelle-Zélande (dont une splendide volée), et un dernier contre l’Argentine. La Seleção enchante le monde avec un football d’une beauté rare.

Mais le destin en décide autrement. En quart de finale, le Brésil est éliminé par l’Italie de Paolo Rossi, qui signe un triplé lors d’un match mémorable conclu sur le score de 3-2. Ce choc brutal marque cette génération dorée. Zico, pris dans l’étau défensif de Claudio Gentile – l’un des plus redoutables défenseurs de l’histoire des Coupes du Monde, connu pour avoir également neutralisé Maradona au tour précédent – ne peut exprimer tout son talent comme il l’a fait lors des autres rencontres. Le rêve de Zico de soulever la Coupe du Monde avec le Brésil s’évanouit brutalement.

Profondément affecté, Zico peine à retrouver son niveau immédiatement après cette déception. Flamengo passe tout près du doublé en Libertadores, échouant en demi-finale, et manque également le titre carioca, remporté cette année-là par Vasco.

Retour triomphal et quatrième titre brésilien

En 1983, Zico retrouve son niveau d’exception et guide Flamengo vers un troisième titre de champion du Brésil, égalant ainsi le record établi par l’Internacional dans les années 1970. Toujours décisif, il ouvre le score lors de la finale face à Santos, un triomphe retentissant 3-0 au Maracanã, devant une foule record de 155 253 spectateurs, un chiffre encore inégalé dans l’histoire du championnat brésilien. Ce jour mémorable, les chants et célébrations des supporters accompagnent l’apogée de Zico et de Flamengo.

Cependant, cette rencontre marque aussi la fin d’une époque : c’est le dernier match de Zico sous le maillot rouge et noir avant son départ pour l’Italie, clôturant ainsi une ère inoubliable.

Zico en Italie : le roi inattendu d’Udine

En 1983, malgré l’intérêt des plus grands clubs italiens, Zico surprend le monde du football en rejoignant l’Udinese, un club plutôt modeste. Arrivé en Italie avec le statut de légende, il conserve son humilité naturelle. Pourtant, sa simple présence transforme ses coéquipiers, parfois au-delà du raisonnable : Pradella, un remplaçant, se met à trembler et souffre de troubles intestinaux en apprenant qu’il jouera aux côtés du génie brésilien.

Malgré les limites de l’équipe, Zico réussit à élever l’Udinese à la neuvième place du championnat italien 1983/1984. Auteur de 19 buts en championnat, il termine à une seule réalisation du meilleur buteur de la saison, Michel Platini, qui bénéficie pourtant de six matchs supplémentaires après une blessure qui a freiné Zico.

Cependant, il devient rapidement évident que l’Udinese est trop dépendant de son talent, poussant souvent Zico à jouer malgré des blessures. Les promesses des dirigeants – qui s’étaient engagés à bâtir une équipe compétitive autour de lui – restent lettre morte. En 1985, déçu mais toujours adulé, Zico choisit de retourner à Flamengo.

Blessures et résilience : le défi ultime du Galinho

Le retour de Zico à Flamengo en 1985 est célébré en grande pompe. Les supporters voient en lui l’espoir de retrouver les heures de gloire perdues depuis son départ en 1983. Mais cette joie est de courte durée. Lors d’un match contre Bangu, une intervention violente de Márcio Nunes a des conséquences désastreuses : Zico subit une torsion des deux genoux, du péroné gauche et des deux chevilles.

Ce moment tragique marque un tournant dans sa carrière. Trois opérations du genou gauche sont nécessaires, suivies d’une longue et pénible rééducation, compliquée par des problèmes musculaires chroniques. La blessure est si grave qu’elle modifie la courbure de sa jambe gauche, influençant non seulement sa manière de marcher, mais aussi son style de jeu.

Malgré cela, Zico se fixe un nouvel objectif : participer à la Coupe du Monde 1986, sa dernière chance de remporter un titre avec la Seleção. Il doit cependant faire face au scepticisme des supporters et des critiques, qui doutent de sa capacité à retrouver son meilleur niveau.

Zico et Socrates sous les couleurs de Flamengo.

Zico prouve que son talent et sa volonté peuvent surmonter les épreuves. En 1986, il fait taire les sceptiques lors d’un match mémorable entre Flamengo et Fluminense, marqué par les débuts de Sócrates sous le maillot rubro-negro. Bien que l’attention soit centrée sur le « Docteur », c’est Zico qui illumine la rencontre. Il inscrit trois buts, dont un somptueux coup franc, offrant à Flamengo une victoire éclatante 4-1 (voir la vidéo).

Ce match symbolise la résilience de Zico. Adaptant son jeu aux contraintes physiques imposées par sa blessure, il troque ses accélérations fulgurantes pour un rythme plus mesuré, axé sur des passes millimétrées et des ouvertures stratégiques. Ce changement de style, dicté par les circonstances, souligne une fois de plus l’immensité de son talent et sa capacité d’adaptation, confirmant qu’il reste un maître du jeu malgré les obstacles.

Coupe du Monde 1986 : le dernier drame de Zico

Zico face à Luis Fernandez, le 21/06/1986 à Guadalaraja, lors du quart de finale de la Coupe du Monde 1986 entre la France et le Brésil.

Malgré les doutes, Zico participe à la Coupe du Monde 1986 au Mexique en tant que remplaçant. Il dispute seulement trois matchs : contre l’Irlande du Nord en phase de groupes, contre la Pologne en huitièmes de finale, et enfin contre la France en quart de finale. C’est lors de cette confrontation avec les Bleus que Zico vit son dernier grand drame.

Entré en jeu alors que le score est de 1-1, il délivre une passe décisive à Branco, qui obtient un penalty pour le Brésil. Zico se présente pour le tirer, mais échoue à transformer cette chance cruciale. Le score reste inchangé, et la qualification se joue aux tirs au but. Cette fois, Zico marque son tir, mais les échecs de Sócrates et de Júlio César scellent l’élimination du Brésil. Voir le résumé du match.

Pour Zico, cet échec marque la fin définitive de son rêve de soulever la Coupe du Monde. Après le match, il confie avec amertume : « Cette génération n’était pas destinée à être championne du monde. » Une triste vérité pour un joueur et une équipe souvent considérés comme les plus talentueux de leur époque.

1987 : Le dernier titre et un adieu mémorable

En 1987, Zico mène une nouvelle génération de talents du Flamengo, comprenant Aldair, Leonardo, Zinho et Bebeto, à un quatrième titre national lors de la controversée Copa União. Bien que la CBF ait également déclaré le Sport Recife champion cette année-là, ce sacre reste gravé comme l’un des derniers grands moments de la carrière de Zico.

Ce fut aussi son dernier trophée sous le maillot du Flamengo. En 1989, après une carrière marquée par des exploits inégalés, il décide de prendre sa retraite. Son dernier match, une victoire écrasante 5-0 contre Fluminense, est à son image : majestueux. Fidèle à son style, Zico conclut cette rencontre historique avec un coup franc somptueux, symbole ultime de son génie. « C’est ce que je voulais, terminer avec un but et juste comme j’aime : sur coup franc, » déclara-t-il, ému, à l’issue de cette soirée mémorable.

Mission au Japon : Zico, l’ambassadeur du football

En 1991, Zico sort de sa retraite pour une aventure inattendue : le Japon. Pendant trois ans, il joue un rôle central dans la popularisation du football dans le pays, contribuant notamment à la création de la J-League en 1993. Défendant les couleurs du Kashima Antlers, il devient rapidement une icône nationale grâce à ses dribbles, ses coups francs imparables, et son charisme.

Quand il prend sa retraite définitive en 1994, le Japon lui rend un hommage sans précédent. Une statue est érigée en son honneur, et il est célébré comme un héros, surnommé le « Dieu du football ». Son impact dépasse largement le cadre sportif, inscrivant son nom dans l’histoire culturelle du pays.

L’héritage d’une légende

Si Zico n’a jamais atteint les sommets espérés avec la Seleção, ses exploits avec Flamengo, l’Udinese, et le Kashima Antlers, ainsi que son influence au-delà des terrains, font de lui l’un des plus grands noms de l’histoire du football mondial.

Aujourd’hui entraîneur, il incarne toujours l’essence du football artistique : la beauté du jeu, la maîtrise technique, et une créativité sans limites. Le Galinho de Quintino a écrit une page inoubliable de l’histoire du sport, accumulant les titres et les honneurs, tout en devenant le symbole éternel de Flamengo. Un génie. Une joueur de légende.

Son parcours professionnel en bref

Les clubs où il a joué

  • Flamengo (1971-1983 / 1985-1989)
  • Udinese (Italie) (1983-1985)
  • Kashima Antlers (Japon) (1991-1994)

Palmarès

Principaux titres en clubs :

  • 1 Coupe intercontinentale (1981)
  • 1 Copa Libertadores (1981)
  • 4 Championnats brésiliens (1980, 1982, 1983, 1987) avec Flamengo
  • 7 Championnats de l’État de Rio de Janeiro (Cariocas) (1972, 1974, 1978, 1979, 1979 (spécial), 1981, 1986)
  • 1 J-League – Première phase (1993) avec Kashima Antlers

Distinctions individuelles principales :

  • FIFA 100 (2004)
  • Équipe All-Star de la Coupe du monde (1982)
  • Hall of fame FIFA (2000)
  • Meilleur joueur mondial selon :
    • Placar (Brésil), Guerin Sportivo (Italie), El Mundo (Venezuela), Don Balón (Espagne) (1981)
    • World Soccer (1983)
  • Bola de Ouro (Meilleur joueur) – Placar : 1974, 1982
  • Meilleur joueur sud-américain de l’année :
    • Par El Mundo (1977, 1981, 1982)
    • Par El Gráfico (1982)
  • Meilleur joueur de la Copa América : 1981
  • Meilleur joueur de la Coupe Intercontinentale : 1981
  • Meilleur buteur de l’histoire du Flamengo : 509 buts en 732 matchs
  • Meilleur buteur historique du Maracanã : 334 buts
  • Meilleur buteur de l’histoire du Fla-Flu : 19 buts
  • Meilleur buteur de Flamengo sur une saison : 88 buts en 70 matchs (1979)
  • 826 buts inscrits en 1180 matchs au long de sa carrière

Zico : goals & skills

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