Carlos Valderrama fait partie des joueurs qui ont le plus marqué les années 80 et 90. Il est connu dans le monde entier même par ceux qui ne suivent pas le football.
Avec son charisme, il a gagné des supporters. Avec ses cheveux, il s’est créé une facette unique. Et avec son football, il a enchanté les foules et a été le plus grand symbole de la meilleure équipe colombienne de tous les temps, celle du début des années 90 qui a mis 5-0 en Argentine en plein Monumental.
Carlos Alberto Valderrama Palacio, plus connu sous le nom de Valderrama, est le meilleur joueur que la Colombie ait jamais produit, celui qui a le plus porté le maillot jaune du pays du café et un joueur vedette qui possédait les qualités typiques des meilleurs joueurs sud-américains : passes précises, technique, jeu long, réflexion rapide et une merveilleuse vision du jeu. Véritable chef d’orchestre, El Pibe était le numéro 10 et capitaine d’une équipe qui aurait mérité un meilleur sort dans les compétitions qu’elle a disputés, notamment lors des Coupes du monde 1990 et 1994.
Malgré le peu de titres qu’il a remportés, Valderrama est une idole partout où il a joué et une légende qui a gagné le respect de tous. Retour sur sa belle carrière.
Le trésor de Santa Marta
Né le 02 de septembre 1961, c’est à Santa Marta, l’une des destinations préférées des touristes qui veulent connaître les Caraïbes colombiennes, que Valderrama commence à prendre goût au football et aux bracelets et colliers qui l’ont toujours accompagné sur le terrain.
Un apprentissage sur les terrains en sable de Pescaíto
El Pibe a grandi dans une famille de footballeurs. Son père, Carlos Valderrama, plus connu par son surnom « Jaricho » était joueur professionnel et jouait pour l’équipe pro de Santa Marta, l’Unión Magdalena. Ses frères Alan et Ronald Valderrama, tout comme ses cousins Didí Alex Valderrama et Miguel González Palacio jouaient également au football.
C’est donc tout naturellement qu’il commence à jouer sur les terrains en sable du quartier de Pescaíto, lorsqu’il rentre de l’école. C’est là que Valderrama gagne le surnom de « Pibe » (mot qui désigne les jeunes, les enfants ou les garçons en Argentine), qui lui a été donné par un ami Argentin de son père. Certains le surnommaient également « Mono« , terme utilisé pour désigner les blonds en Colombie.
Un talent supérieur aux autres
Adolescent, Valderrama commence à jouer comme attaquant dans l’équipe du Liceo de Celedón, l’école où il terminera ses études et que son père entraînait. Habile et très intelligent, El Pibe marque de nombreux buts. Du fait de son talent bien supérieur à celui de ses collègues, il commence à jouer plus bas au milieu de terrain afin d’organiser le jeu et laisser ses coéquipiers en bonne position face au but.
Ses débuts à l’Unión Magdalena
Au début des années 1980, le jeune homme décide de lancer sa carrière et de poursuivre la tradition familiale en choisissant de jouer à l’Unión Magdalena, son équipe de cœur, comme point de départ.
En 1981, Carlos Valderrama fait ses débuts dans la division principale du championnat colombien et fait sa première apparition avec la sélection jeune de la Colombie. Le joueur commence alors à attirer l’attention non seulement pour son football, mais aussi pour ses cheveux blonds en désordre qui sont devenu sa marque de fabrique. Sans trop parler, mais toujours poli et charismatique, le jeune joueur fait son travail avec concentration et passion. C’est ainsi que le pays a gagné un talent exceptionnel.
L’Amérique découvre le talent de Carlos Valderrama
De l’Unión Magdalena au Deportivo Cali
Peu à peu, Valderrama prend de l’importance lors des rencontres de l’Unión Magdalena et est clairement un joueur au-dessus de la moyenne dans une équipe qui n’avait aucune chance de jouer le titre. Après trois saisons à jouer à la maison, la star est recrutée par Millonarios, club traditionnel de Colombie, où il compte lancer sa carrière une fois pour toutes.
Avec le club bleu et blanc, le milieu de terrain souffre sous les ordres de l’entraîneur Jorge Luis Pinto et chauffe constamment le banc de remplaçant. Malgré cela, il connaît ses premières convocations avec la sélection A de Colombie. Mécontent, El Pibe décide de quitter Bogotá pour jouer pour le Deportivo Cali.
Le duo Valderrama – Redín
Là, Valderrama trouve enfin l’environnement nécessaire pour faire parler son talent et montrer son football technique, basé sur des passes courtes et précises, des une-deux et des passes en profondeur. Il marque également des buts, mais ce que le numéro 10 aime vraiment, c’était de laisser ses coéquipiers face aux gardiens.
Au Deportivo, Valderrama s’entend superbement avec Bernardo Redín. Le duo est à l’origine de toutes les actions d’une équipe qui pratique un football léger et spectaculaire, avec des moments d’art pur qui ont presque conduit le club à remporter deux championnats nationaux en 1985 et 1986, que l’América de Cali a finalement gagné.
À l’époque, la compétition était très rude avec le puissant América de Cali, triple vice-champion de Copa Libertadores entre 1985 et 1987. Malgré l’absence de titre, Carlos Valderrama a enchanté son peuple avec ses innombrables combinaisons avec Redín, ses buts marqués, ses passes décisives et le joli football qu’il a osé pratiquer.
La Copa America 1987
En 1987, le milieu de terrain montre à tout le continent qu’il est un véritable crack avec la Colombie pendant la Copa America, qui s’est déroulée en Argentine. Lors du premier tour, la star marque un but lors de la victoire 2-0 contre la Bolivie et fait une passe décisive pour un des trois buts de la victoire face au Paraguay.
L’équipe finira par s’incliner en demi-finale sur le score de 2-1 contre le Chili, mais remportera tout de même le match pour la troisième place contre le pays hôte (l’Argentine alors championne du monde en titre) sur le score de 2-1, avec une passe décisive de Valderrama pour le but de la victoire marqué par Juan Jairo Galeano.
La performance du numéro 10 lui a valu de gagner le prix du meilleur joueur de la compétition puis d’être sacré meilleur joueur du continent, cette même année. Sa belle ascension a attiré le regard de plus en plus de recruteurs, notamment en Europe où il finit par se rendre en 1988.
L’Europe reconnaît un crack
Un pionnier en Europe
Valderrama est l’un des premiers joueurs de l’histoire de son pays à se faire recruter par un club européen à la fin des années 1980. C’est peut-être pour cette raison qu’il connaît quelques difficultés pour gagner sa place dans le onze de départ de Montpellier.
Aux côtés de grands joueurs comme Laurent Blanc, Júlio César et Eric Cantona, Carlos Valderrama profite pleinement des opportunités qui lui sont données pour montrer tout son talent balle au pied. Aimé Jacquet, alors entraîneur de Montpellier a été celui qui lui a donné de réelles opportunités sur le sol français.
Au bout de presque une décennie en tant que professionnel, Valderrama remporte le premier titre de sa carrière en 1990, lorsqu’il a vu Montpellier battre le Racing Paris 2-1 en finale de Coupe de France, match qu’il n’a pas disputé.
Mais si les Français ne faisaient pas trop attention au Pibe, il allait leur montrer au combien ils avaient tort lors de la Coupe du Monde 1990, en Italie.
La Coupe du Monde 1990 en Italie
Après 28 ans, la Colombie fait son retour en Coupe du Monde (la première apparition du pays date de 1962, au Chili) et en plus de Valderrama, compte des grands noms comme Higuita, Andrés Escobar, Herrera, Gildardo Gómez, Redín, Leonel Álvarez, Rincón, Perea, Iguarán, pour affronter l’Allemagne, les Émirats arabes unis et la Yougoslavie dans le groupe D de la compétition.
Colombie – Émirats arabes unis 2-0
Les Cafeteros démarrent contre les Émirats arabes unis et trouvent la faille en début de seconde période, quand Álvarez profite d’une erreur d’alignement de la défaite arabe pour centrer vers Redín qui ouvre le score. A cinq minutes de la fin du match, au tour de Valderrama d’inscrire son nom sur la liste des buteurs, d’un tir précis de l’extérieur de la surface. 2-0 score final. Avec ce résultat, la Colombie fait forte impression, au point que certains la voyait comme potentiel candidat surprise à la victoire finale.
Yougoslavie – Colombie 1-0
Cependant, dans le deuxième match, les Sud-Américains oublient de jouer au football et ne perdent pas sur un écart plus conséquent que grâce au poteau et à Higuita qui a arrêté un penalty. Ce 1-0 en faveur de la Yougoslavie complique la tâche des Colombiens qui doivent au moins faire match nul contre l’Allemagne au prochain match pour passer en huitièmes de finale comme meilleurs troisièmes.
Allemagne de l’ouest – Colombie 1-1
Face aux Allemands, Carlos Valderrama orchestre la plupart des actions de son équipe et tente sa chance mais ne parvient pas à marquer. Au contraire, à la 89e minute de jeu, c’est Littbarski qui ouvre le score l’Allemagne et semble enterrer les espoirs des Sud-Américains. Mais il reste encore quelques petites minutes à jouer, assez de temps pour que le crack Valderrama feinte l’Allemand Berthold et attende le bon moment pour jouer à droite sur Rincón, qui combine avec Fajardo avant de rejouer sur Valderrama, qui lance une nouvelle fois Rincón qui glisse le ballon sous le gardien Illgner pour égaliser de bien belle manière ! 1-1, la Colombie se qualifie pour les huitièmes !
Cameroun – Colombie 2-1 (ap)
En huitièmes de finale, les Colombiens se retrouvent face à l’équipe nationale du Cameroun, véritable sensation de cette Coupe du Monde. Aucune des deux équipes ne parvient à trouver la faille au cours des 90 minutes, bien que Valderrama ait tout fait pour aider ses coéquipiers à marquer au moins un but.
En prolongation, c’est une autre star qui a brillé : Roger Milla, marque deux buts en seulement trois minutes (dont un sur une énorme erreur du gardien Higuita). À la 115e minute des prolongations, Valderrama combine avec son coéquipier Redín et montre au monde comment ils jouaient ensemble dans les années 80 lorsque tous deux évoluaient sous les couleurs du Deportivo Cali. Redín réduit l’écart après un double une-deux avec Valderrama. 2-1 score final.
El Pibe et la Colombie quittent l’Italie la tête haute, applaudis pour le bon football qu’ils ont présenté dans une Coupe du Monde plutôt ennuyeuse avec très peu de buts marqués. Avec l’équipe qu’ils avaient et le talent d’El Pibe, les Colombiens auraient mérité d’aller plus loin.
Un passage raté en Espagne
Un an après le Mondial, Carlos Valderrama quitte la France et rejoint le Real Valladolid, en Espagne, où il retrouve ses coéquipiers de sélection Higuita et Álvarez ainsi que l’entraîneur Francisco Maturana et le préparateur physique Diego Barragán, également colombiens.
Dans cet environnement, le crack espérait trouver la voie pour briller en Europe, mais cela n’a malheureusement pas été le cas. Après 17 matchs (1 but) en Espagne, Valderrama préfère rentrer au pays et profite de la trêve pour rejoindre l’Independiente Medellín.
Un retour au top au pays
En 1992, El Pibe rentre en Colombie pour jouer avec l’Independiente Medellín puis la saison suivante avec l’Atlético Júnior où il retrouve son football d’antan. Aux côtés de joueurs comme Miguel Guerrero, Alexis Mendoza, Oswaldo Mackenzie et René Valenciano, le capitaine Carlos Valderrama conduit Júnior au titre de champion colombien 1993. Véritable maestro, il contribue largement à faire de Miguel Guerrero le meilleur buteur de la compétition avec 34 buts, grâce à ses passes précises.
En 1993 également, Valderrama participe au plus grand exploit de l’histoire de la Sélection colombienne : l’incroyable victoire 5-0 contre l’Argentine au Monumental, à Buenos Aires, dans le cadre des éliminatoires pour la Coupe du monde 1994 aux États-Unis.
Avec sa vision du jeu et toutes les actions offensives qui passaient par ses pieds, El Pibe a rendu fous les Argentins et a été un des protagonistes de ce match inoubliable disputé par la sélection colombienne, alors dirigée par Francisco Maturana, qui en plus des stars de la Coupe du Monde 1990 qui avaient mûris, comptait sur le renfort du célèbre attaquant Faustino Asprilla.
Pour les Colombiens, cette victoire sur un score fleuve, et la qualification pour la Coupe du Monde était une revanche pour la défaite aux tirs au but lors de la Copa America de cette année-là, lorsque la Colombie a chuté en demi-finale contre les Argentins et terminé à la troisième place de la compétition sans perdre un seul match.
D’ailleurs, en 1993, sur 19 matchs disputés, l’équipe en a remporté 10, fait 9 matchs nuls neuf et n’en a perdu aucun ! Valderrama confirme sa bonne phase en remportant le prix du meilleur joueur sud-américain de l’année pour la deuxième fois de sa carrière. Avec sa star au top de sa forme, la Colombie était vu comme un des favoris pour le titre de la Coupe du monde 1994. Les attentes étaient énormes. Mais, malheureusement, la chute le serait aussi.
L’échec de 94 et la décadence de la sélection
En 1994, la Colombie reste quasiment imbattable lors des matchs qui précèdent la Coupe du monde et atterrit aux États-Unis en tant que favorite. Mais, cet excès de confiance a nui aux Colombiens qui s’inclinent dès la première rencontre contre la Roumanie de Hagi sur le score de 3-1. Le match suivant, au tour de États-Unis de gagner 2-1, avec le fameux but contre son camp du défenseur Escobar, qui se fera plus tard assassiné dans son pays. Lors du dernier match, la Colombie bat la Suisse 2-0 avec une passe décisive de Valderrama pour le premier but de Gaviria, mais c’est trop tard, la Sélection est déjà éliminée.
Carlos Valderrama et les Colombiens quittent ainsi les USA très frustrés de ne pas être allés plus loin dans la compétition. Le joueur a même commenté à l’époque qu’il s’agissait du pire moment de sa carrière : « Je n’avais jamais échoué de cette manière. Cela a été le moment le plus triste de ma vie en tant que joueur de football« .
Cet échec au pays de l’Oncle Sam a été le dernier grand moment de cette génération dorée de Colombie, qui a ensuite joué la Coupe du monde 1998 en France déjà vieillie, mais avec Valderrama toujours au milieu du terrain et avec le brassard de capitaine.
En 98, la Colombie est de nouveau éliminée en phase de groupes avec une victoire contre la Tunisie 1-0 (but de Preciado sur une passe de Valderrama), et deux défaites 1-0 contre la Roumanie puis 2-0 face à l’Angleterre, match à la fin duquel David Beckham a demandé le maillot d’El Pibe et avoué admirer le football du numéro 10 de la Sélection cafetera.
Cet échec a été la fin symbolique de Carlos Valderrama avec la Sélection après 111 matchs disputés et 11 buts marqués, dont 10 matchs de Coupe du monde, 27 matchs de Copa América, 30 en éliminatoires pour la Coupe du monde et 44 matchs amicaux.
Le retour gagnant de Valderrama à Júnior
En 1994, Valderrama subit une grave blessure peu de temps après avoir aidé Junior à éliminer Independiente Medellín en Libertadores, en marquant un but lors de la victoire 2-0 au match aller, et a dû jouer les demi-finales contre Vélez encore loin de la forme idéale. Les Argentins ont profité de ce manque de forme du Pibe et se sont qualifiés pour la finale.
Après avoir récupéré de sa blessure, Valderrama a recommencé à briller lors de la campagne pour le titre colombien de Junior en 1995, qui a fini avec 62 points (deux de plus que l’América de Cali), avec 18 victoires, 8 nuls, 4 défaites, 66 buts marqués (meilleure attaque) et 37 buts encaissés en 30 matchs. René Valenciano, avec 24 buts, a été le meilleur buteur de l’équipe et de la compétition, et Cristian Montecinos, avec 16 buts, a été un autre joueur qui s’est également démarqué dans l’équipe dirigée par l’entraîneur Carlos Restrepo.
Les Etats-Unis accueillent une star
Avec le respect des supporters retrouvé après l’échec aux USA, c’est sur le sol américain que Carlos Valderrama fera la joie des supporters de soccer, à partir de 1996, avec son look exotique et son football de passes spectaculaires. Déjà consacré comme une star internationale, Valderrama a été fondamental pour que le football reprenne sa croissance dans le pays et sorte du marasme dans lequel il se trouvait après le boom des années 70 et 80 avec des joueurs comme Pelé, Beckenbauer entre autres stars qui ont foulé les pelouses américaines.
Dès sa première saison, Valderrama conduit Tampa Bay Mutiny au titre du MLS Supporter’s Shield 1996, une compétition dans laquelle la star offre 17 passes décisives qui le propulsent dans l’équipe All-Star de la saison et l’aident à être nommé meilleur joueur de la Major League Soccer.
Les saisons suivantes, le joueur portera également les maillots de Miami Fusion et de Colorado Rapids, deviendra une star dans les publicités et continuera à faire parler son talent avec un nombre impressionnant de passes décisives : 19 en 1997, 12 en 1998, 15 en 1999, 26 (!) en 2000, 9 en 2001 et 16 en 2002.
Au total, la star a disputé 175 matchs en MLS, marqué 16 buts et distribué 114 passes décisives, un record qui fait de lui le troisième meilleur passeur de l’histoire de la compétition, uniquement surpassé par Steve Ralston et Landon Donovan.
En 2002, à l’âge de 41 ans, Carlos Valderrama dit au revoir aux pelouses avec beaucoup d’émotion car il doit arrêter de faire ce qu’il aime le plus dans la vie : jouer au football.
Carlos Valderrama : une légende colombienne
Après avoir raccroché les crampons, Valderrama a tenté une carrière d’entraîneur à l’Atlético Júnior, mais n’a pas aimé et a rapidement abandonné pour continuer dans le milieu juste pour s’amuser ou participer à des événements.
Pour lui, la chose la plus importante et la plus gratifiante dans ce sport avait déjà été faite : jouer au football, être à l’origine ou à la conclusion d’innombrables buts et rejoindre la liste des idoles d’enfants, de jeunes et d’adultes enchantés par son football efficace, technique et cadencé.
Sur le terrain, Valderrama a construit une carrière qui ne compte pas beaucoup de titres, mais qui a été remplie de belles actions et a inspiré une équipe colombienne qui a marqué l’histoire. Avec sa chevelure atypique et son football incomparable, Valderrama est, aujourd’hui encore, le plus grand joueur colombien de tous les temps et l’idole de son peuple et de Santa Marta, où ils ont même sculpté une statue en son honneur. Mais pas n’importe quelle statue : une statue aux cheveux dorés. Une légende.
Son parcours professionnel en bref
Les clubs où il a joué
- Unión Magdalena-COL (1981-1984),
- Millonarios-COL (1984),
- Deportivo Cali-COL (1985-1988),
- Montpellier-FRA (1988-1991),
- Real Valladolid-ESP (1991-1992),
- Independiente Medellín-COL (1992-1993),
- Atlético Júnior-COL (1993-1995),
- Tampa Bay Mutiny-EUA (1996-1997 et 1999-2001),
- Miami Fusion-EUA (1998-1999),
- Colorado Rapids-EUA (2001-2002).
Les titres remportés en club
- 1 Coupe de France (1989-1990) avec Montpellier
- 2 Championnat de Colombie (1993 et 1995) avec l’Atlético Júnior.
- 1 MLS Supporter’s Shield (1996) et 1 Conférence Est (1996) avec Tampa Bay Mutiny.
Les principaux titres individuels remportés par Valderrama
- Meilleur Joueur Sud-Américain de l’Année : 1987 et 1993
- Meilleur Joueur de la Copa América : 1987
- Meilleur Joueur de MLS : 1996 et 1997
- Elu 39º Meilleur Joueur Sud-Américain du XXe siècle par le IFFHS : 1999
- FIFA 100 : 2004
- Prix Honorifique Golden Foot : 2013
Les chiffres à retenir
Valderrama a disputé 111 matchs et marqué 11 buts avec la Sélection de Colombie. C’est le joueur qui a le plus porté le maillot cafetero.
Il a disputé 175 matchs en Major League Soccer et distribué 114 passes décisives.
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