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Corinthians – São Paulo : histoire du Majestoso

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Corinthians – São Paulo : histoire du Majestoso

L’un est populairement connu comme le « Time do Povo » (club du peuple), l’autre comme le « Time da Elite » (club de l’élite). Rien que par ces caractéristiques, ils avaient déjà de grandes chances de s’opposer. Et, avec le temps, la rivalité a commencé à grandir, surtout à partir des années 1940, lorsque le nouveau venu São Paulo a commencé à attirer des milliers de personnes au Pacaembu et à mettre fin à la suprématie du Corinthians dans l’État. Comme les deux clubs comptent un grand nombre de supporters, le célèbre journaliste Thomaz Mazzoni ne pouvait pas choisir de meilleur adjectif pour surnommer le duel : le Majestoso (Majestueux). Ainsi est né le clássico d’État entre les deux équipes qui comptent le plus de supporters, car le Timão et le Tricolor sont les 2e et 3e clubs les plus suivis du Brésil. PS : si l’on parle de classique inter-États, le plus grand est Corinthians x Flamengo, car il réunit les deux équipes les plus suivies du Brésil.

La naissance du Majestoso

Fondé en 1910, le Corinthians entretient déjà une grande rivalité avec Palmeiras dans les années 1930 lorsqu’il commence à affronter un nouveau club fondé dans la capitale : São Paulo. En 1931, un an à peine après la fondation du club, le Tricolor devient champion précisément après une victoire face au Corinthians, sur le score de 4-1. Mais le match qui a poussé les Alvinegros à rivaliser définitivement avec ce nouveau venu s’est déroulé en 1933, lorsque le Tricolor a infligé la plus large goleada de l’histoire du clássico : une victoire 6-1, grâce à un triplé de Luizinho, un but de Waldemar de Brito, un d’Armandinho et un d’Hércules pour São Paulo, tandis que Zuza a « sauvé l’honneur » pour le Corinthians. Le match s’est déroulé dans le cadre de deux championnats, le Paulista et le Tournoi Rio-São Paulo. Il faut attendre 1938 pour que le Timão prenne sa revanche, avec un match nul 1-1 qui a assuré au club le titre pauliste de cette année-là.

Le 10 septembre 1933, São Paulo a remporté sa plus large victoire face au Corinthians : 6-1.
Le 10 septembre 1933, São Paulo a remporté sa plus large victoire face au Corinthians : 6-1.

Dans les années 1940, lorque le Tricolor monte son « rouleau-compresseur« , avec Leônidas da Silva en tête de proue, et remporte cinq championnats paulistes, la rivalité se consolide et devient l’une des plus traditionnelles du pays, avec des finales marquantes pour des titres, des confrontations continentales dans les années 2010 et un avantage du Corinthians dans les grandes décisions reconnue par les tricolores eux-mêmes. Cependant, São Paulo a aussi renversé son rival à maintes reprises, provoquant le licenciement d’entraîneurs et de véritables tempêtes au Parque São Jorge. Il est temps de découvrir l’histoire de ce clássico.

La période Leônidas da Silva

Après les confrontations mentionnées plus haut des années 1930, le Corinthians réalise que São Paulo serait l’un de ses principaux rivaux dans l’État. Et en 1940, les attentes deviennent réalité lorsque le Tricolor commence à jouer la plupart de ses matchs dans le tout nouveau Pacaembu, qui a beaucoup contribué à augmenter le nombre de supporters du club. Porté par cette nouvelle ère, avec son nouveau stade et l’un des premiers groupes de supporters organisés du pays – la TUSP, Torcida Uniformizada do São Paulo – et avec une renommée de plus en plus grandissante, São Paulo se devait de transformer tout cela en titres. Mais la tâche était difficile. Bien que le club ait remporté le Tournoi d’ouverture du Championnat de São Paulo en 1940, São Paulo recherchait le titre de champion de l’État. En 1941, l’équipe est toute proche de remporter le trophée, mais termine deuxième. C’est alors qu’en 1942, la direction du Tricolor décide d’aller chercher au Flamengo un craque incontesté : Leônidas da Silva, le plus grand joueur du pays depuis Friedenreich et la grande star brésilienne de la Coupe du monde de 1938.

Leônidas da Silva en action avec São Paulo (Photo : Alberto Sartini)
Leônidas da Silva en action avec São Paulo.

Les débuts de Leônidas da Silva pour São Paulo ont lieu le 25 mai 1942, au Pacaembu, justement lors d’un clássico contre le Corinthians. L’enthousiasme du public pour voir la star est tel que 71 280 personnes se rendent au stade ce jour-là. Le match s’est terminé sur un match nul 3-3 et Leônidas n’a pas marqué, mais les supporters n’ont pas regretté leur venue au vu de l’intensité du match et la présence de la star sur le terrain – il convient de rappeler que c’est après ce match légendaire que le classique a gagné le nom de Majestoso. Après ce match, Leônidas a vaincu les doutes de tous et est devenu la grande star de São Paulo jusqu’à la fin des années 1940.

Grâce au « Diamante Negro« , le Tricolor passe d’un simple club à une force dans l’État et dans tout le Brésil en remportant les championnats paulistes de 1943, 1945, 1946 (invaincu), 1948 et 1949, ainsi que les Coupes des champions des États Rio-São Paulo de 1943, 1945, 1946 et 1948. Sur les 5 titres paulistes du Tricolor, le Corinthians a été vice-champion à trois reprises (1943, 1945 et 1946). Pendant cette période, São Paulo remporte 15 matchs, fait match nul 8 fois et perd à 10 reprises contre le Corinthians, affichant pour la première fois un avantage en victoires sur le rival lors d’une décennie. Si nous prenons seulement la « période Leônidas », entre 1943 et 1949, sur 23 matchs, on comptabilise 12 victoires de São Paulo, 5 matchs nuls et seulement 6 victoires pour le Corinthians.

La gloire avant la crise

Dans les années 1950, le Corinthians reprend le dessus dans l’historique de la confrontation, en grande partie grâce à l’équipe menée par Cláudio, Luizinho, Baltazar, Oreco et compagnie, une équipe qui remporte de nombreux trophées et bat São Paulo 2 à 0 lors de la première rencontre internationale entre les deux équipes, dans le cadre de la « Copa do Atlântico de Clubes« . De plus, le Timão devient champion pauliste en 1952 après une victoire contre São Paulo en finale. En 1957, São Paulo a droit à sa revanche, avec une victoire 3-1 en finale du championnat pauliste de cette année-là, grâce à des cracks comme Canhoteiro et Zizinho, des légendes de l’équipe tricolore à l’époque, dans un match lors duquel il y a eu beaucoup de confusions au coup de sifflet final, et qui deviendra connu comme la « Tarde das Garrafadas » (« Après-midi des jets de bouteilles »).

La ligne d'attaque mythique du Corinthians en1951 : Cláudio, Luizinho, Baltazar, Carbone et Mário.
La ligne d’attaque mythique du Corinthians en1951 : Cláudio, Luizinho, Baltazar, Carbone et Mário.

Dans les années 1960 et au début des années 1970, São Paulo et le Corinthians connaissent des moments difficiles. Alors que le Tricolor n’a pas d’argent pour de grands transferts en raison de la construction du stade du Morumbi, le Corinthians vit également une énorme période de disette. Pour aggraver les choses, Palmeiras et Santos sont à leur apogée et dominent les compétitions de l’époque. Ce n’est que dans la seconde moitié des années 1970 que le Majestoso revient sous les feux de la rampe grâce à la reprise des transferts du côté de São Paulo et le Corinthians qui retrouve le chemin de la victoire.

La fin de la période de disette

Entre octobre 1975 et juillet 1980, le Corinthians réalise une série remarquable de 12 matchs sans défaite, avec huit victoires (dont six consécutives) et quatre matchs nuls, dont une victoire 2-1 en demi-finale du championnat pauliste de 1977, année de la fin de la période de disette de titre de 23 ans du Corinthians dans la compétition. Curieusement, c’est également en 1977 que São Paulo remporte son premier championnat brésilien, laissant son rival comme le seul grand club de l’État sans trophée national à l’époque.

La démocratie corinthiane

Au début des années 1980, le Corinthians prend le dessus dans le classique grâce à l’équipe de la Démocratie menée par Sócrates, Casagrande, Zenon, Biro-Biro et compagnie, qui remporte le championnat pauliste de 1982 contre São Paulo avec une victoire 3-1 en finale (deux buts de Biro-Biro et un de Casagrande) – empêchant un triple sacre consécutif inédit du rival – et réédite l’exploit en 1983. Ces deux finales contribuent à accroître encore davantage la rivalité du clássico et consolident la force du duo dans l’État à cette époque.

Des années plus tard, en 1986, São Paulo allait remporter son deuxième titre brésilien avec les « Menudos do Morumbi« , qui sont restés invaincus pendant 10 matchs contre le rival entre 1985 et 1987. En 1987, le Tricolor remporte le championnat pauliste face au Corinthians après une victoire 2-1 à l’aller et un match nul 0-0 au retour. Entre 1981 et 1990, 36 matchs sont disputés entre São Paulo et le Corinthians, dont 28 matchs pour le championnat pauliste et 8 matchs pour le championnat brésilien. Les stades utilisés à cette période étaient le Pacaembu et le Morumbi. Dans ce laps de temps, São Paulo remporte 9 matchs, le Corinthians 12 et il y a eu 15 matchs nuls.

Le plus grand Majestoso de l’histoire

Mais c’est en 1990 que s’est probablement déroulé le plus grand Majestoso de l’histoire. Les deux équipes ont disputé le titre du championnat brésilien de cette année-là et le Corinthians a finalement remporté son premier titre national tant attendu avec deux victoires contre son rival, dirigé alors par Telê Santana et Raí : 1-0 à l’aller (but de Wilson Mano) et 1-0 au retour (but de Tupãzinho). Les deux matchs se sont déroulés au Morumbi, dont le match retour devant plus de 100 000 personnes.

L’âge d’or de São Paulo

Mais, dans les classiques, il y a toujours des retournements de situation. En 1991, São Paulo démarre la plus belle période de son histoire avec le titre du championnat pauliste remporté contre son rival de manière catégorique : une victoire 3 à 0 lors du match aller de la finale avec trois buts de Raí, une véritable bête noire pour les Corintianos en ce début de décennie. Entre avril 1991 et mai 1993, São Paulo reste invaincu huit matchs consécutifs face à son rival, avec six victoires (dont cinq consécutives) et deux matchs nuls. De plus, lors de ces huit matchs, le Corinthians ne parvient pas à marquer un seul but ! C’étaient les heures de gloire de l’équipe tricolore, qui n’avait comme rival que le Palmeiras de Parmalat.

Le São Paulo de Telê Santana.
Le São Paulo de Telê Santana.

En 1993, le Corinthians réussit à renverser une fois de plus le clássico et démarre une série d’invincibilité de sept matchs, avec notamment une victoire 4-1 en 1994, grâce à deux buts de Marques, un de Marcelinho et un de Souza. La réponse tricolore arrive lors de la Copa Conmebol, également disputée en 1994, en éliminant le Corinthians aux tirs au but après une victoire 4-3 à l’aller, une défaite 3-2 au retour et une qualification après une séance de tirs au but remportée 5 à 4. A noter que ces rencontres étaient les premières entre les deux équipes dans le cadre d’une compétition internationale officielle.

Deux ans plus tard, en 1996, le Timão inflige une manita (5-0) à son rival – avec trois buts d’Edmundo – lors d’un match du Paulistão. En 1997, une autre rencontre décisive est disputée entre les deux équipes dans le cadre du Paulistão et le match nul 1-1 donne le titre au Corinthians, un exploit observé par l’empereur japonais Akihito, qui était au Morumbi le jour du match.

Edmundo célébre un de ses trois buts contre São Paulo en 1996.
Corinthians 5 x 0 SPFC (1996)

Le retour de Raí

La réponse tricolore ne s’est pas faite attendre et est arrivée lors de la finale du Paulistão de 1998, en même temps que le retour du milieu de terrain Raí à São Paulo. L’éternel numéro 10 est arrivé dans un « brasier », car le Tricolor devait gagner à tout prix s’il voulait remporter le trophée. Et Raí a montré qu’il était toujours aussi létal face au rival. L’ancien parisien a ouvert le score de la tête pour l’équipe de Morumbi, et a participé à la victoire 3-1 (les autres buts ont été marqués par le buteur França), qui a donné à l’équipe un autre titre régional, le premier depuis 1992, avant que Raí ne quitte São Paulo pour le Paris Saint Germain.

En 1999, le Corinthians élimine son rival en demi-finale du Paulistão et en demi-finale du championnat brésilien, grâce à un Dida des gros soirs qui réalise l’un des meilleurs matchs de sa carrière en arrêtant deux penaltys de Raí, assurant la victoire de Corinthians par 3-2 au terme d’un match épique. Entre 1991 et 2000, malgré la domination du début de la décennie, les deux équipes s’égalent avec 14 victoires chacune et 16 matchs nuls.

Un nouveau millénaire équilibré

Le début du XXIe siècle commence de manière irrésistible pour le Corinthians. En 2002, le club élimine son rival en demi-finales de la Coupe du Brésil (remportée par le club alvinegro) et, quelques jours plus tard, il remporte le Tournoi Rio-SP contre le Tricolor. En 2003, le Timão remporte deux nouvelles victoires et un autre titre régional contre São Paulo, augmentant encore le bilan des victoires alvinegras lors de confrontations décisives. Ce n’est qu’à partir du Brasileirão de 2003 que São Paulo équilibre quelque peu les rencontres avec une série de 14 matchs sans défaite – neuf victoires et cinq matchs nuls – dont une victoire 5-1 en 2005, au Pacaembu, qui entraîne le licenciement de l’entraîneur Daniel Passarella. Ce n’est qu’en 2007 que le Corinthians met fin à la série noire en gagnant 1 à 0, dans le cadre du Brasileirão. Cependant, le club est relégué, tandis que São Paulo est sacré champion brésilien.

Rogério Ceni, le gardien buteur

En 2011, Rogério Ceni devient le premier gardien de but à atteindre la barre des 100 buts, et ce, lors d’un match spécial : contre le rival Corinthians. Rogério inscrit un superbe coup franc lors de la victoire 2-1 dans le championnat régional de cette année-là. En plus de marquer son 100e but contre le club alvinegro, Ceni le fait devant ses supporters, qui ont pu vivre cet instant historique et inoubliable. Deux ans plus tard, il est devenu le joueur avec le plus de matchs disputé pour un seul club, dépassant Pelé, à Santos. Ces exploits ont valu au joueur une place dans le Livre Guinness des records.

Toujours en 2011, lors du Brasileirão, le Corinthians reçoit São Paulo à l’Arena Corinthians et égale sa plus large victoire face à son rival sur le score de 5-0, record qui datait de 1996.

Le Corinthians dominateur dans les matchs décisifs

En 2013, six Majestosos sont disputés dans l’année, dont une confrontation en finale de la Recopa Sudamericana. Le Timão a alors confirmé son statut de dominateur lors des rencontres décisives en battant le Tricolor lors des deux matchs et a remporté le trophée pour la toute première fois de son histoire. En 2014, après plus d’un an sans remporter aucun classique, São Paulo triomphe de nouveau contre le Corinthians au Pacaembu, avec une victoire 3-2. L’année suivante, en 2015, le Majestoso a lieu pour la première fois en Copa Libertadores. C’était lors de la phase de groupes et chaque équipe a remporté son match à domicile (2-0 à Itaquera et 2-0 au Morumbi). La victoire du Tricolor a eu une saveur spéciale car elle mettait fin à une série de 26 matchs sans défaite du Corinthians cette année-là et à une longue période de huit ans sans victoire contre son rival au Morumbi.

Corinthians remporte la Recopa 2013 face à São Paulo
Le Corinthians remporte la Recopa 2013 face à São Paulo/

En novembre 2015, alors qu’il est déjà champion brésilien, le Corinthians affronte São Paulo à l’Arena Corinthians, et après une prestation magnifique, s’impose 6-1, la plus large victoire du clássico, égalant le 6-1 en faveur du Tricolor face à l’Alvinegro de 1933. En plus de la victoire, l’équipe entraînée par Tite a soulevé ce jour-là le trophée du Brasileirão, dans une fête inoubliable pour les supporters qui ont rempli l’Arena, avec plus de 45 000 personnes. Entre 2011 et 2020, le Corinthians a dominé le classique avec 18 victoires, 14 matchs nuls et seulement 10 victoires pour São Paulo. Autre fait marquant, le Timão est longtemps resté invincible face aux Tricolor dans son stade depuis son inauguration en 2014. Ce n’est que le 30 janvier 2024, dans le cadre Paulistão, que São Paulo a réussi à briser le tabou en battant l’Alvinegro 2-1, avec des buts de Calleri et Luiz Gustavo.

Avec plus de 90 ans d’histoire, de matchs captivants, de supporters passionnés et de grandes stars de part et d’autres, le Majestoso porte bien son nom et reste l’un des duels les plus électrisants du football brésilien. Cette rivalité est l’une des plus féroces et des plus anciennes du Brésil, et chaque match entre Corinthians et São Paulo est une bataille pour la suprématie dans la ville et dans l’État de São Paulo. Que ce soit au stade ou à la maison, les supporters des deux équipes attendent avec impatience chaque confrontation, sachant que la victoire contre leur rival est non seulement une victoire sur le terrain, mais aussi une victoire pour dicter quel est le plus grand club de la ville.

Quelques chiffres sur le Majestoso

Quand tout a commencé : le 25 mai 1930, lors de la victoire de Corinthians sur São Paulo par 2 à 1, lors d’un match du championnat pauliste de cette année-là.

Meilleur buteur : Teleco (Corinthians) – 24 buts

Qui a le plus gagné : Corinthians – 133 victoires (jusqu’à janvier / 2024). São Paulo en a remporté 112. Il y a eu 115 matchs nuls.

Plus larges victoires : São Paulo 6-1 Corinthians, 10 septembre 1933

  • Corinthians 6-1 São Paulo, 22 novembre 2015
  • Corinthians 5-0 São Paulo, 10 mars 1996
  • Corinthians 5-0 São Paulo, 26 juin 2011
  • São Paulo 5-1 Corinthians, 1er janvier 1946
  • São Paulo 5-1 Corinthians, 8 mai 2005

Curiosités et chiffres marquants

  • São Paulo a déjà provoqué le licenciement de 13 entraîneurs du Corinthians après un Clasico, tandis que le Corinthians a engendré le limogeage de quatre entraîneurs de São Paulo.
  • L’ancien gardien de São Paulo Rogério Ceni est le joueur qui a disputé le plus grand nombre de derbys dans l’histoire avec 67 matchs joués.
  • Le Corinthians a été champion 11 fois dans des tournois où São Paulo a fini deuxième : 8 fois dans le championnat pauliste (1938, 1941, 1952, 1982, 1983, 1997, 2003 et 2019) ; une fois dans le championnat brésilien (1990), une fois dans le tournoi Rio-São Paulo (2002) et une fois en Recopa Sudamericana (2013). Le Corinthians a été couronné champion à l’issue d’un match décisif contre São Paulo à neuf reprises : lors des Paulistões de 1938, 1982, 1983, 1997, 2003 et 2019 ; lors du championnat brésilien de 1990 ; lors du tournoi Rio-São Paulo de 2002 et lors de la Recopa Sudamericana de 2013.
  • São Paulo a été champion 8 fois dans des compétitions où le Corinthians a terminé deuxième, tous dans le championnat pauliste (1931, 1943, 1945, 1946, 1987, 1991, 1998 et 2005). São Paulo a été couronné champion à l’issue d’un match décisif contre les Corinthians à cinq reprises : 1931, 1957, 1987, 1991 et 1998.
  • Les supporters du Corinthians surnomment leurs rivaux Bambis, un surnom créé par l’ancien milieu de terrain Vampeta. Les Tricolores, quant à eux, appellent leurs rivaux les Gambás.
  • La plus grande affluence de l’histoire du clássico est de 119 858 personnes, lors du match São Paulo – Corinthians (3-2), le 5 décembre 1982.
  • Le 25 juillet 2023, lors du match aller de la demi-finale de la Copa do Brasil, le Majestoso a enregistré la plus forte affluence payante de l’histoire de la Neo Química Arena, avec 46 517 personnes présentes au stade.

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Newell’s – Central : le clásico rosarino en chiffres

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Source : courtesy: Prensa Rosario Central
Mario Alberto Kempes de Rosario Central qui marque contre Newell's Old Boys

Moins connu internationalement que le superclásico entre Boca et River, le clásico entre Rosario Central et Newell’s Old Boys fait pourtant partie des plus grandes rivalités dans le monde du football, avec ces deux clubs qui divisent littéralement la ville en deux : quiconque se rend à Rosario, dans la province de Santa Fe peut s’apercevoir qu’il existe un Rosario Canalla et un autre Leproso. Le premier duel entre les deux clubs a eu lieu il y a plus de 100 ans de cela, le 18 juin 1905, lorsque le football était encore amateur. Depuis, il s’est disputé à tous les niveaux : en tournois régionaux, en championnats AFA, en coupes nationales et internationales et en matchs amicaux.

Voici quelques curiosités et les données les plus marquantes d’une rencontre qui maintient la ville de Rosario en suspens avant chaque confrontation.

Quelques curiosités sur le clásico rosarino

Le premier clásico s’est disputé le 18 juin 1905 pour la Copa Pinasco, durant l’ère amateur. Newell’s a remporté le match sur le score de 1-0 grâce à un but inscrit par Faustino González.

Newell’s Old Boys en 1939

Central et Newell’s se sont affrontés pour la première fois en professionnel en 1939, lors de la 14e journée du championnat de la Asociación del Fútbol Argentino. Le match s’est terminé sur un match nul 1-1, avec des buts marqués par Ángel Perucca pour el rojinegro et par Alejandrino Barrios pour el canalla.

Rosario Central en 1939

Les deux équipes se sont affrontées lors de finales à 4 reprises : Campeonato de Primera División de Rosario 1919, Copa Estímulo 1925, Campeonato de Primera División de Rosario 1928 et lors du Torneo Preparación 1936.

Rosario Central domine le clasico depuis 11 ans. Depuis son retour en Primera après un passage en B Nacional (aujourd’hui Primera Nacional), le Canalla a remporté 13 derbies contre seulement deux pour son éternel rival.

Les joueurs qui ont les plus joué cette rencontre sont Jorge José González (Central, 45 matchs), Aurelio José Pascuttini (Central, 38) et Daniel Pedro Killer (37, avec les deux équipes).

Jorge José González (en haut à droite sur la photo)

En plus de Daniel Killer, seulement 11 autres joueurs ont joué pour les deux clubs, dont son frère Mario Killer, Oscar Coullery, Sergio Apolo Robles et Juan Carlos Delménico. Sur les 12, seuls 4 sont passés directement d’une équipe à l’autre : Miguel La Rosa (Central de 1948 à 1959 y Newell’s en 1960), Ricardo Giménez (passé par deux fois à Rosario Central : 56/59 et 61/65 et Newell’s en 1966), Rolando Pierucci (Central en 1970/71 et Newell’s en 1971/73) et Sergio Robles (Newell’s de 74 à 79, Central en 82 et retour à Newell’s en 83). A titre de comparaison, 99 joueurs ont joué pour Boca et River.

Juan Carlos Delménico est le dernier joueur à avoir joué pour les deux clubs, ce qui montre bien la rivalité qui existe entre Canallas et Leprosos. Il avait débuté à Newell’s en 71 où il a joué jusqu’en 73, puis il a fait ne pige à Central en 1984. Cela fait donc 35 ans qu’il n’y a plus de joueurs à avoir joué pour les deux équipes de Rosario.

Données favorables à Newell’s Old Boys

Hinchas de Newell’s Old Boys
  • Plus large victoire : 7-0, en Copa Nicolas Vila, en 1912.
  • Joueur qui a joué le plus de clásicos : Santiago Santamaría et Mario Zanabria, avec 31 clásicos disputés sous les couleurs de Newell’s.
  • Meilleur buteur lors des clásicos : Manuel González avec ses 30 buts marqués, dont neuf à partir du début du professionnalisme.
  • Victoires consécutives : 10, entre 1909 et 1912.
  • Le clásico qui a marqué les esprits des hinchas de Newell’s : en 1974, mené 0-2, Newell’s est revenu au score 2-2 et s’est sacré champion du Campeonato Metropolitano lors de cette même journée.

Données favorables à Rosario Central

Hinchas de Rosario Central
  • Plus large victoire : 9-0, en Copa Nicolas Vila, en 1917.
  • Joueur qui a joué le plus de clásicos pour Central : Jorge José González, avec 45 clásicos disputés
  • Meilleur buteur lors des clásicos : Harry Hayes, avec ses 24 buts marqués. L’actuel entraîneur, Edgardo Bauza est le meilleur buteur de l’ère professionnelle avec 9 buts inscrits.
  • Victoires consécutives : 11, entre 1914 et 1918.
  • Le clásico qui a marqué les esprits des hinchas de Central : en 1971, Rosario Central s’est imposé 1-0 au Monumental grâce au but d’Aldo Pedro Poy d’une belle tête plongeante, qui a permis à son équipe de remporter la finale et de devenir le premier champion qui n’appartient pas à Buenos Aires a remporter un championnat de première division organisé par la AFA.
  • Le Campeonato de primera división de Rosario 1919 et 1928, et le torneo Preparación 1936 ont été les grandes finales gagnées face à Newell’s.

Quelques chiffres sur le clásico rosarino

De la tension lors du clasico Rosarino

Historique des clásicos entre Rosario Central et Newell’s en matchs officiels

De 1905 à aujourd’hui, les deux clubs les plus importants de Rosario se sont affrontés à 276 reprises. Les Canallas comptent 19 victoires de plus que la Lepra, un record dans l’histoire du match le plus important de la ville, avec 96 victoires, contre 77 pour Newell’s et 103 matchs nuls. A noter que l’AFA a infligé deux défaites aux deux équipes en raison d’incidents.

  • Total : 276 (278 si on compte la punition des 2 défaites)
  • Victoires de Rosario Central : 96
  • Victoires de Newell’s Old Boys : 77
  • Matchs nuls : 103

Le premier clásico officiel a eu lieu le 18 juin 1905, sur la Plaza Jewell, dans le cadre de la Copa Pinasco. Newell’s l’avait alors emporté 1-0 grâce à un but de Faustino González.

La Lepra est derrière son grand rival depuis le 28 août 1949, date à laquelle elle a remporté le championnat de cette année-là. Les Canallas ont pris les devants depuis la victoire 2-0 à l’extérieur le 12 octobre 1952 pour le championnat national.

Historique en championnat national

Les premières confrontations entre El Canalla et La Lepra ont eu lieu dans le cadre de la Liga Rosarina, jusqu’à ce que les deux clubs rejoignent les tournois de l’AFA en 1939. Au niveau régional, elles se sont rencontrées à 80 reprises, dont 55 à l’époque amateur (21 victoires de Central, 22 pour Newell’s et 12 matchs nuls) et 26 à l’époque professionnelle (11 victoires de Central, 8 de Newell’s et 7 matchs nuls). Au niveau national, il y a eu 180 duels et l’avantage est de 13 matches pour Central.

La dernière rencontre s’est disputée le 10/08/2024 dans le cadre de la dixième journée de la Liga Profesional 2024 avec une victoire 1-0 de Central au Gigante de Arroyito.

Liga RosarinaPrimera División AFATotal
Matchs joués80180260*
Victoires de Rosario Central315788
Victoires de Newell’s304474
Matchs nuls197796
*En raison d’incidents, deux matches ont été déclarés par l’AFA comme des défaites pour les deux équipes.

Historique en compétitions internationales

La Lepra et El Canalla se sont rencontrés deux fois dans un tournoi international : lors de la Copa Libertadores 1975, où ils ont disputé trois matchs (deux nuls et une victoire de Central) et lors des huitièmes de finale de la Copa Sudamericana 2005, où Central s’est qualifié après avoir remporté un match 1-0 avec le fameux « Pirulazo » après avoir fait match nul 0-0 à l’aller.

  • Total : 5
  • Victoires de Central : 2
  • Victoires de Newell’s : 0
  • Matchs nuls : 3

Historique en Coupe nationale

Central et Newell’s se sont rencontrés lors des Coupes d’Argentine 1969 et 1970 (matchs aller-retour) et de la Coupe 2018, ainsi que lors de la Coupe Beccar Varela 1933, des Copas de Competencia 1946 et 1948 et de la Copa Centenario de l’AFA 1993. En outre, en 2016, ils se sont affrontés lors de la Coupe de Santa Fe, une compétition officielle organisée par la Fédération de football de Santa Fe.

  • Total : 10
  • Victoires de Central : 4
  • Victoires de Newell’s : 2
  • Matchs nuls : 4

Historique en matchs amicaux

Cette aparté, qui ne figure pas dans l’histoire officielle, donne également un avantage minime aux Canallas. La particularité est que La Lepra et El Canalla n’ont pas disputé de match amicaux depuis 2000 : en 2013, il y a eu une tentative de jouer deux matchs amicaux, qui ont dû être suspendus en raison d’actes de violence.

  • Total : 83
  • Victoires de Central : 31
  • Victoires de Newell’s : 30
  • Matchs nuls : 22

Les cinq derniers résultats du clásico rosarino

  • Liga Profesional 2024 | Rosario Central 1-0 Newell’s | Stade Gigante de Arroyito
  • Copa de la Liga Profesional 2023 | Rosario Central 1-0 Newell’s | Stade Gigante de Arroyito
  • Liga Profesional 2023 | Newell’s 0-0 Rosario Central | Stade Marcelo Bielsa
  • Liga Profesional 2022 | Rosario Central 1-0 Newell’s | Stade Gigante de Arroyito
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Chants de supporters : Hay una cosa que nunca van a entender – San Lorenzo

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On se rend du côté de Boedo, quartier de Buenos Aires d’où vient le club de San Lorenzo et sa fameuse barra brava La Gloriosa Butteler pour écouter le chant : Hay una cosa que nunca van a entender.

Paroles du chant de la La Gloriosa Butteler : Hay una cosa que nunca van a entender

Vamos Ciclón
De la cuna te llevo dentro de mi corazón
Sos mi razón
Nada tiene sentido, si un día no estoy con vos

Por eso te sigo en las buenas y en las malas
Ganes o pierdas a mí no me importa nada
Porque a pesar de todo lo que hemos pasado
San Lorenzo querido
Siempre estaré a tu lado

Hay una cosa que nunca van a entender
Que La Gloriosa va a copar donde jugues
Esta es tu hinchada la que se bancó el descenso
La que impidió que se vendiera San Lorenzo
Pero hay un sueño que aún me queda por lograr
Ya falta menos nada me puede parar
Yo te prometo que muy pronto volveremos
A levantar los escalones en Boedo

Vidéos : Hay una cosa que nunca van a entender – San Lorenzo

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L’histoire de l’amitié entre River Plate et le Torino

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L'histoire de l'amitié entre River Plate et le Torino

« Nous allons à Turin ». Aussi rapidement que la nouvelle de la tragédie aérienne de Superga est arrivée, où le 4 mai 1949 – il y a 75 ans – les 31 occupants de l’avion transportant l’équipe du Grande Torino de Lisbonne à Turin après avoir joué un match amical contre Benfica sont décédés, Antonio Vespucio Liberti a eu l’initiative de faire voyager River Plate – le club qu’il présidait et qui plus tard donnerait son nom au stade Monumental – pour disputer un match de solidarité au bénéfice des familles des victimes, parmi lesquelles se trouvaient également des dirigeants et des journalistes. Ce geste a marqué à jamais l’histoire des deux clubs et a scellé un lien indélébile.

L’amitié éternelle entre River et le Torino

River, plus de trois jours dans les airs

La délégation de River en voyage à Turin.
La délégation de River en voyage à Turin.

Morón-Rio de Janeiro-Dakar-Lisbonne-Rome-Turin. Voilà le parcours qu’a effectué l’équipe pour traverser l’Atlantique et réaliser ce geste solidaire. L’aller a duré 34 heures et l’avion prêté par le gouvernement a atterri le mercredi 25 mai. Après avoir fait match nul 2-2 le jeudi, la délégation a réalisé diverses activités et visites en terre italienne (notamment auprès du pape Pie XII). Ce n’est que le dimanche à minuit qu’ils sont repartis pour l’Argentine et le retour, avec une escale supplémentaire à Natal, a totalisé 42 heures.

Le soutien clé de Perón pour le voyage de River

Le gouvernement s’est chargé de trouver un avion de la Flotte Aérienne Marchande Argentine pour que les 25 membres de la délégation de River puissent voyager en Europe. Pour cette raison, le président de la nation de l’époque et son épouse Eva furent applaudis par les spectateurs présents au stade. De plus, ils ont eux-mêmes fait don d’un trophée symbolique au club italien.

Les joueurs de River ne voulaient rien recevoir en échange

Souvenirs du Torino, au Musée River.
Souvenirs du Torino, au Musée River.

Après que le club ait exprimé son intention de voyager pour jouer le match de charité et obtenu les autorisations nécessaires de l’AFA et de la Fédération italienne, les 14 footballeurs qui se sont rendus à Turin ont clairement indiqué qu’ils ne souhaitaient aucune rémunération pour le voyage. L’intégralité des recettes du match amical (28 millions de lires, avec plus de 50 000 spectateurs) ont été destinées aux familles des victimes.

Minella n’a pas été du voyage pour disputer un match en Argentine

L’entraîneur des Millonarios a renoncé au voyage et est resté en Argentine pour diriger l’équipe en championnat. En effet, la cinquième journée du championnat local n’a pas été reportée malgré les demandes et, avec des habituels remplaçants et des jeunes, River s’est imposé 3-0 en tant que visiteur à La Bombonera contre Racing, qui deviendrait plus tard champion.

Une minute sans jouer, l’hommage émouvant du football argentin

Il n’y a pas que River qui a participé à l’hommage avec son voyage de solidarité. L’Association du Football Argentin a approuvé lors de la session de la Commission Directrice présidée par Oscar Nicolini que tous les matchs de la journée du Championnat de Première Division de 1949 suivant la tragédie soient « suspendus pendant une minute » (différemment de la minute de silence avant le début de la rencontre que l’on connaît de nos jours) et la résolution, dictée le vendredi, a été respectée lors des rencontres du samedi et du dimanche.

Les hommages croisés entre River et Torino

La plaque en hommage aux personnes décédées lors de la tragédie aérienne de Superga laissée par River à Turin.

« Le club River Plate à la mémoire des défunts de Superga, interprétant le sentiment des sportifs argentins », dit la plaque de bronze que le Millonario a laissée à Turin. En contrepartie, chaque joueur est reparti avec une montre portant la date et le lieu du match, le nom des équipes et une phrase commémorative.

L’équipe italienne qui a représenté le Torino et le 11 de River

Les joueurs de River et du Torino se saluent avant le match.

L’équipe locale était composée d’une sélection de footballeurs italiens : Sentimenti IV (Juventus); Manente (Juventus), Furiassi (Fiorentina); Annovazzi (Milan), Giovannini (Inter), Achilli (Inter); Nyers I (Inter), Boniperti (Juventus), Nordhal III (Milan), Hansen (Juventus) et Ferraris II (Novara). Ensuite, Moro (Bari), Angeleri (Juventus), Muccinelli (Juventus) et Lorenzi (Inter) sont entrés en jeu.

Les Argentins, quant à eux, ont aligné Amadeo Carrizo; Ricardo Vaghi, Lidoro Soria; Norberto Yácono, Néstor Rossi, José Ramos; Ángel De Cicco, Roberto Col, Alfredo Di Stéfano, Ángel Labruna et Félix Loustau.

Vidéo : Torino Símbolo 2-2 River, le 26 mai 1949

Di Stéfano a marqué un but magnifique pour le 2-2

Peu avant de partir pour le football colombien, juste avant d’atteindre la gloire au Real Madrid, la ‘Saeta rubia’ brillait avec le maillot de River et cet après-midi-là au Stadio Comunale, il a marqué le but du 2-2 final après l’une de ses courses caractéristiques. À toute vitesse, il a dribblé plusieurs adversaires, est entré dans la surface et a marqué d’un tir croisé du pied droit.

Les statistiques de Torino 2-2 River

Les statistiques de Torino 2-2 River

La chronique de Clarín publiée le vendredi 27 mai 1949 montre une statistique détaillée du match. Torino Símbolo a tiré huit fois au but (Carrizo en a repoussé deux) contre 14 pour River (Sentimenti en a arrêté six). Il y a eu cinq fautes de chaque côté, le Millonario a bénéficié de plus corners – sept contre cinq – et les Italiens, ont vu deux buts être annulé par l’arbitre suisse Scherz.

River et Torino, unis aussi par les maillots

Les maillots de River et du Torino en hommage à leur amitié

En plus des cadeaux échangés entre les joueurs, les deux équipes se sont mutuellement offert une série de maillots qu’elles ont ensuite utilisés comme tenues alternatives dans leurs championnats nationaux de l’époque. River a ramené les maillots grenat et Torino a conservé les maillots blancs avec la bande diagonale rouge. Plus tard, à partir des années 90, les marques habillant les deux clubs ont réédité ces modèles pour perpétuer cette tradition.

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Les 9 stades du football argentin avec les surnoms les plus originaux

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Les 9 stades du football argentin avec les surnoms les plus originaux

Les stades du football argentin doivent leur nom à diverses origines : cela peut être de grands idoles de l’institution, une figure politique ayant eu une importance dans leur construction, leur emplacement géographique ou une date importante dans l’histoire du club. Cependant, beaucoup ont aussi un surnom qui, dans certains cas, est plus populaire que leur dénomination officielle. La plupart d’entre eux se rapportent à l’architecture de l’enceinte, mais d’autres ont des origines vraiment curieuses. Voici un tour d’horizon des neuf stades aux surnoms les plus particuliers et l’histoire de chacun d’entre eux.

Les stades aux surnoms les plus originaux du football argentin

1. Colón : « Le Cimetière des Éléphants »

Le Brigadier Général Estanislao López est le nom du stade de l’une des deux équipes les plus importantes de la ville de Santa Fe. Son surnom est né le 10 mai 1964, lorsque l’équipe locale a battu le Santos de Pelé sur le score de 2-1, mettant fin à une série de 43 matchs sans défaite du champion en titre de la Copa Libertadores de l’époque. Dans le compte-rendu d’après-match match, le célèbre journaliste de l’époque, Gallego Gutiérrez, a attribué ce surnom au stade.

Pelé avec le ballon lors du match contre Colón au Brigadier Général Estanislao López, en 1964
Pelé avec le ballon lors du match contre Colón au Brigadier Général Estanislao López, en 1964

Après cet exploit historique, le Sabalero a accumulé d’autres grandes victoires à domicile. Ils ont battu Peñarol en 1967, Racing en 1968, Estudiantes en 1970, Independiente en 1975, Vélez en 1996, River en 1997 et Boca en 2004, tous champions de la Libertadores l’année précédente. De plus, en octobre 2018, ils ont mis fin à une série de 32 matchs sans défaite du River de Marcelo Gallardo, qui allait par la suite remporter également le tournoi le plus prestigieux d’Amérique du Sud.

2. Boca : « La Bombonera »

Le stade des Xeneizes est reconnu dans le monde entier pour son histoire, sa mystique et les mythes qui l’entourent. Son nom officiel est Alberto José Armando, en hommage à l’un des présidents les plus importants du club, ayant dirigé l’institution pendant 21 ans. Cependant, il est connu sous le nom de La Bombonera pour une raison très particulière.

La Bombonera, stade mythique de Boca Juniors
La Bombonera, stade mythique de Boca Juniors

Victor Sulcic, l’architecte slovène qui a dirigé le projet, a donné ce surnom au stade en référence à une boîte de chocolats qu’il avait reçue en cadeau, dont la forme ressemblait à celle du stade. Le plan initial prévoyait des tribunes sur les quatre côtés, mais les dimensions limitées ont obligé à modifier le design pour adopter une forme en « D ». Cela explique également la fameuse acoustique, ainsi que la sensation de proximité avec le public, car il a fallu optimiser l’espace et élever les gradins avec une pente très marquée.

3. San Lorenzo : « Nuevo Gasómetro »

Le Pedro Bidegain est le deuxième stade de l’histoire du Ciclón. Le premier, construit en 1916, n’avait pas de nom officiel car cela ne se faisait pas à l’époque, mais il était populairement connu sous le nom de Gasómetro en raison de sa ressemblance architecturale avec les réservoirs de gaz de l’époque. En 1979, en pleine dictature civico-militaire, San Lorenzo a perdu son stade à cause de problèmes économiques et de litiges juridiques avec une entreprise de construction. Le club a dû déménager et construire un nouveau stade. Après avoir joué ses matchs à domicile dans plusieurs stades de la province de Buenos Aires, San Lorenzo a inauguré son nouvel antre en 1993. Bien qu’il n’ait plus de similitude avec les anciens réservoirs de gaz, il a été surnommé « Nuevo Gasómetro ».

Le Viejo Gasómetro, stade de San Lorenzo de 1916 à 1979.
Le Viejo Gasómetro, stade de San Lorenzo de 1916 à 1979.

4. Vélez : « El Fortín »

Le surnom a été donné par Hugo Marini, un journaliste reconnu du Diario Crítica. Il a attribué ce pseudonyme à l’ancien stade du club avant un match contre San Lorenzo dans les années 1930, en raison de sa ressemblance avec un fort militaire. De plus, à cette époque, Vélez avait une série importante de matchs sans défaite à domicile, ce qui a renforcé ce surnom. En 1951, lors de la construction du stade José Amalfitani, le surnom a été transféré au nouveau stade. La particularité est que ce surnom est utilisé à la fois pour désigner le stade et le club lui-même.

El Fortín de Villa Luro, l'ancien stade Vélez Sarsfield.
El Fortín de Villa Luro, l’ancien stade Vélez Sarsfield.

5. Arsenal : « El Viaducto »

Le stade Julio Humberto Grondona, l’un des fondateurs d’Arsenal et le président le plus représentatif de l’histoire de l’Association du Football Argentin (AFA), doit son surnom au viaduc ferroviaire situé sur l’avenue Mitre, où se trouve la station de Sarandí de la ligne de chemin de fer Roca. Lors des retransmissions des matchs où Arsenal joue à domicile, on peut voir le train passer derrière le stade.

Le stade d'Arsenal vu depuis le train de la ligne Roca.
Le stade d’Arsenal vu depuis le train de la ligne Roca.

6. Gimnasia de Jujuy : « Tacita de Plata »

C’est un cas très particulier, car ce surnom est en réalité attribué à la ville de San Salvador de Jujuy. Plusieurs théories expliquent l’origine de ce surnom : certains disent que c’est parce que la ville est entourée par les rivières Xibi Xibi et Grande, qui bordent la vallée comme des rubans brillants ; d’autres pensent que c’est à cause de sa petite taille et de son emplacement entre les collines ; ou encore en raison de son ancienne richesse en argent. Le stade 23 de agosto, nommé ainsi en souvenir du jour de l’Exode Jujeño en 1812, hérite donc de ce surnom simplement parce qu’il est situé dans une ville connue ainsi.

Image du stade du 23 août de Gimnasia de Jujuy.
Image du stade du 23 août de Gimnasia de Jujuy.

7. Desamparados : « El Serpentario »

Le stade José Eduardo Nehin de la ville de San Juan porte ce surnom en raison du surnom du club. L’équipe, qui a joué contre River en National B, est connue sous le nom de Las Víboras (Les Vipères), en raison de sa façon de jouer rapide et agressive dans les tournois régionaux des années 60. Le stade est appelé ainsi depuis cette époque, et aujourd’hui, ce surnom est beaucoup plus utilisé que le nom officiel.

Vue du stade José Eduardo Nehin, plus connu sous le surnom "El Serpentario"
Vue du stade José Eduardo Nehin, plus connu sous le surnom « El Serpentario »

8. Ferro : « El Templo de Madera »

Inauguré le 2 janvier 1905, l’Arquitecto Ricardo Etcheverry est le stade le plus ancien du football argentin et le deuxième plus vieux d’Amérique du Sud, derrière le Gran Parque Central de Nacional en Uruguay, créé en 1900.

Vue aérienne du stade Arquitecto Ricardo Etcheverry.
Vue aérienne du stade Arquitecto Ricardo Etcheverry.

Il est surnommé ainsi en raison des tribunes emblématiques en bois, qui ont été maintenues pendant plus d’un siècle. En octobre 2014, le gouvernement de la ville de Buenos Aires a décidé de fermer cette tribune populaire pour des raisons de sécurité, et le 28 juin 2015, le Verdolaga a inauguré sa nouvelle tribune en béton en face de l’historique tribune en bois où se plaçaient les supporters locaux.

9. Talleres de Córdoba : « La Boutique »

Situé dans le Barrio Jardín, le stade Francisco Cabasés est utilisé pour les matchs de l’équipe réserve et des équipes de jeunes, car l’équipe première joue au Mario Alberto Kempes en raison de la grande affluence de supporters que la T attire à chaque rencontre.

Vue aérienne de La Boutique, stade de Talleres de Cordoba.
Vue aérienne de La Boutique, stade de Talleres de Cordoba.

Le stade a commencé à être surnommé ainsi en 1975, lorsque l’équipe a recommencé à y jouer après une rénovation qui a duré deux ans et demi. Fraîchement peint, avec sa façade art déco, de nombreuses publicités attrayantes et même décoré de fleurs, un membre du club lui a donné ce surnom en raison de sa ressemblance avec une boutique de mode.

Source : TyC Sports

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Chants de supporters : Ohh Peñarol – Peñarol

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Petit tour du côté de Montevideo, en Uruguay, pour écouter le chant de la Barra Amsterdam, hinchada du club de Peñarol : Esta banda loca te vino alentar (Ohh Peñarol).

Paroles du chant de la Barra Amsterdam : Ohh Peñarol (Clarobscuro)

Esta banda loca te vino alentar
Solo quiere verte dar la vuelta
Porque esta locura no puede parar
Yo te sigo aunque ganes o pierdas
Y los jugadores tienen que entender
Hay que transpirar la camiseta
Porque estos colores los llevo en la piel
No paramos hasta ganar la sexta

Oh Peñarol, Peñarol, Peñarol!
Oh Peñarol, Peñarol, Peñarol!

Esta banda loca te vino alentar

Esta banda loca te vino alentar – Barra Amsterdam

Peñarol vs Colón de Santa Fé. Clarobscuro

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Chants de supporters : Pingos de amor – Grêmio

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Aujourd’hui, nous nous rendons du côté de Porto Alegre, capitale de l’État du Rio Grande do Sul, au Brésil, pour écouter le chant des supporters de Grêmio : Pingos de amor.

Paroles du chant de la Geral de Grêmio : Pingos de amor

Vamos ver outra vez nós dois
Vai chover pingos de amor
Laia laia laia laia laia Grêmio, Grêmio
Laia laia laia laia laia Grêmio, Grêmio
A vida passa eu telefono e você já não me atende mais (GRÊMIO! GRÊMIO!)
Será que já não temos tempo nem coragem de dialogar… (GRÊMIO! GRÊMIO!)
Ainda ontem pela praia alguma coisa me lembrou você! (GRÊMIO! GRÊMIO!)
E veio a noite, namorados se encontrando e eu estava só… (GRÊMIO! GRÊMIO!)

Vidéos des supporters de Grêmio qui chantent Pingos de amor

PINGOS DE AMOR / FESTA NA GERAL – Grenal 414

GRÊMIO 3 x 1 Liverpool (URU) – Int. cag. – Pingos de Amor

Pingos de amor – Venho do bairro da Azenha!

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L’histoire du footballeur frauduleux qui a été testé à River

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Parmi les joueurs qui ont eu l’honneur de disputé une rencontre sous les couleurs de River depuis l’arrivée du professionnalisme, que ce soit lors de matchs officiels ou amicaux, on retrouve la présence d’un joueur frauduleux, un joueur fantôme, apocryphe. Un joueur qui n’existait pas, qui n’était pas réel, mais qui a porté le maillot à la bande rouge.

Luis Rodríguez s’appelait en fait… Braulio Castro

Quelques heures avant un match d’été contre Aldosivi à Mar del Plata en 197, un journaliste a demandé son nom au joueur qui, selon le staff technique, allait faire ses débuts ce soir-là. Ce qui est curieux, c’est que le footballeur a répondu évasivement à une question pourtant très simple : »Je ne sais pas comment je m’appelle, demandez au coach« , et c’est alors qu’est apparu le mythique Ángel Labruna qui a « annoncé » que le débutant s’appelait Luis Rodríguez. Pendant le match, les commentateurs sportifs télé et radio ont parlé toute la soirée de ce Rodríguez, tout comme les journaux du lendemain. Cependant, c’était un nom fictif. Aucun Luis Rodríguez n’existait : il s’appelait en réalité Braulio Castro. Mais personne ne le savait.

Bien qu’en 1975, ils aient enfin remporté le titre qui leur était refusé depuis 1957, River traversait une période difficile au début de l’année 1977. Boca avait non seulement été champion deux années consécutives, mais fin de décembre, le Xeneize avait remporté la première finale dans un superclásico, le 1 à 0 du Nacional de 1976 qui, jusqu’en 2018, resterait la seule finale entre Boca et River de l’histoire. Ce n’était pas tout : en 1976, River avait également perdu sa deuxième finale de la Copa Libertadores contre Cruzeiro. Le match précédant le River-Aldosivi à Mar del Plata, 48 heures plus tôt, avait été un désastre : le 3 février, Everton, du Chili, avait battu 6-2 l’équipe de Labruna lors du tournoi hexagonal disputé à Viña del Mar. De nombreux joueurs n’aimaient pas l’entraîneur et parlaient ouvertement de leur intention de le destituer.

Par exemple, Alejandro Sabella, futur entraîneur de la sélection argentine – un homme qui ne laissait jamais échapper un mot de trop -, déclara dans ces heures tumultueuses : « Je suis en désaccord avec Labruna. Je lui ai dit en face : jouer comme ça n’est pas bénéfique pour moi, ni pour lui, ni pour River. » L’entraîneur de River, quant à lui, ne restait pas en reste : « Sur 90 matchs dans l’année, il en a joué 80 et n’a marqué que deux buts. » En attendant le début de la saison officielle, prévue pour le 20 février, River poursuivait sa tournée de matchs amicaux de préparation, et cherchait des renforts. Après avoir assuré le retour du buteur Víctor Marchetti, River négociait avec d’autres attaquants : René Houseman (futur champion du monde et finalement joueur de River en 1981), Fernando Morena (milieu offensif de Peñarol, avant de rejoindre Boca) et Daniel Astegiano (attaquant de Independiente).

Justement, un ancien joueur d’Independiente et de Boca, Alcides « Cacho » Silveira, s’était approché en janvier 1977 du président d’Independiente, Julio Humberto Grondona – qui assumerait deux ans plus tard la présidence de l’AFA – et lui avait offert un obscur attaquant uruguayen d’origine mexicaine. Mais Don Julio ne l’avait pas accepté : « On m’a proposé un gamin uruguayen, Braulio Castro, mais j’en ai assez de ces histoires. Je ne veux rien savoir de choses bizarres. »

Le problème était qu’au sein d’un River en crise, ce même Castro finirait par rejoindre le camp d’entraînement de l’équipe de Labruna à Mar del Plata. Le 5 février, avant le match amical contre Aldosivi, un journaliste d’El Gráfico lui demanda :

-On nous a dit que tu as joué au Nacional de Montevideo, en sélection uruguayenne, au Mexique et que tu es libre de tout contrat. Pourrais-tu nous donner tes informations personnelles ?

-Non, je ne sais pas comment je m’appelle. Demandez au coach.

-Comment ça, tu ne sais pas comment tu t’appelles ?

-Non, je ne sais pas. Demandez à Labruna comment je m’appelle.

Et donc, face à la question posée à Labruna – « Comment s’appelle le nouveau renfort ? » -, le mythe qui partage une statue avec Marcelo Gallardo à l’entrée du club fit preuve de toute sa ruse et répondit avec un nom générique, commun : Luis Rodríguez.

-D’où vient-il ?, voulut savoir le journaliste.

-Je vous le dirai plus tard pour ne pas gêner les négociations.

Avec la présence dans l’équipe de Sabella, Reinaldo Mostaza Merlo et Juan José López, River a battu Aldosivi 4 à 2 lors d’un match où Rodríguez – ainsi nommé par tous les commentateurs – n’a pas fait grand-chose au poste d’ailier gauche : quelques dribbles et pas beaucoup plus, jusqu’à ce que Labruna le remplace à la 66e minute de jeu. C’était une équipe avec si peu d’attaquants que l’Uruguayen fut remplacé par Rodolfo Raffaeli, un défenseur devenu ailier. Quelque chose d’encore plus insolite s’était produit l’année précédente, lorsque le gardien remplaçant, Luis Landaburu, avait joué attaquant en deuxième mi-temps lors d’un match amical contre San Martín de San Juan.

Pour le magazine River, les débuts de Rodríguez ont été « discrets, il faut attendre« . Jorge Kiper, président de la sous-commission de football, a été d’accord avec ce diagnostic footballistique, mais a confié au journaliste d’El Gráfico une information qui ne devait pas, supposément, être divulguée : « Il faut l’attendre, il a quelques similitudes avec son père. Savez-vous qui c’était ? Le ‘Manco’ Castro« .

Magazine El Gráfico sur les débuts de "Luis Rodríguez"
Magazine El Gráfico sur les débuts de « Luis Rodríguez »

En réalité, le dirigeant a commis une erreur : Braulio Castro était le fils de son père homonyme, qui avait joué pour la sélection uruguayenne de 1932 à 1937, et en revanche, le Manco Castro – champion du monde en 1930 – s’appelait Héctor. Mais au-delà du détail, évidemment le mensonge monté entre Labruna, le soi-disant Rodríguez et Silveiro avait déjà été découvert avec l’aveu de Kiper : Braulio Castro (h) était un attaquant uruguayen qui avait joué entre 1972 et 1974 à Nacional puis à Jalisco, au Mexique. On suppose qu’il avait également joué pour l’équipe d’Uruguay lors du championnat sud-américain des moins de 20 ans en 1971, au Paraguay. La décision de falsifier son nom était parce que la Fédération du Mexique ne lui avait pas donné l’autorisation de jouer dans un club d’un autre pays tant qu’il n’aurait pas réglé sa situation avec Jalisco.

Cependant, seul le magazine El Gráfico avait révélé cette supercherie cette semaine-là : le magazine River, en revanche, s’était prêté au jeu à moitié. « Contre Aldosivi, ‘Luis Rodríguez Castro’ a fait ses débuts, et nous mettons entre guillemets son nom de famille car nous sommes convaincus qu’il ne s’appelle pas ainsi, mais il y a des affaires en jeu. Il sera à l’essai pour deux autres matches à Mar del Plata. Contre Aldosivi, il n’a pas montré grand-chose« .

La deuxième chance pour Rodríguez, ou pour Castro, viendrait quatre jours plus tard, lors d’un match nul 2 à 2 entre River et la sélection argentine de César Luis Menotti qui se préparait pour la Coupe du Monde 1978. Le joueur frauduleux a été désastreux : Labruna l’a remplacé à la mi-temps. Après le match, le magazine River a parlé à Castro, qui a pointé du doigt le journaliste d’El Gráfico :

-Comme je joue sans autorisation de Jalisco, j’ai changé de nom de famille pour éviter les ennuis. Mais un journaliste a mal interprété ce que je lui ai dit et a écrit que je ne savais pas comment je m’appelais.

Castro a également fait son auto-critique : « Je n’ai pas joué à mon niveau, je revenais de vacances, j’avais peu de football dans les jambes et j’étais très fatigué à la fin« . Mais Labruna avait déjà pris sa décision et n’a pas attendu le troisième match d’essai, contre Boca à Mar del Plata, pour déclarer qu’il ne l’incorporerait pas dans l’équipe : « La vérité est qu’il n’a pas montré grand-chose, il a mieux joué le premier match que le deuxième. Je ne l’ai pas mis contre Boca car ça allait être un match très disputé« , a déclaré l’entraîneur.

Quelques jours plus tard, River ferait ses débuts avec un 6-2 contre Temperley, le premier pas vers le titre de champion du Metropolitano 1977. Il le ferait sans la présence de Braulio Castro, dont on saurait très peu de choses par la suite, sauf qu’il jouerait 10 matchs et marquerait un but pour Quilmes en 1980. Il y a eu beaucoup de joueurs qui ont joué à l’essai à River lors d’un match amical et n’ont pas été intégrés à l’équipe, comme le Brésilien Julio Cesar en 1983 et Enzo Trossero en 1986, mais il n’y a eu qu’un seul joueur frauduleux. Le faux Luis Rodríguez.

Source : TyC Sports

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Quel est le club de football le plus ancien d’Argentine ?

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Club Mercedes

Dans le football argentin, tout le monde connaît le Gimnasia y Esgrima de La Plata, un club avec 127 ans d’histoire fondé le 3 juin 1887, mais depuis 2022, il n’est plus le club le plus ancien affilié à l’Association du Football Argentin (AFA), car le Club Mercedes, créé le 12 mai 1875, soit 12 ans avant le Lobo, a réussi à obtenir cette affiliation historique après avoir été sélectionné parmi plusieurs équipes pour disputer la Primera D.

Club Mercedes, le premier club de football argentin

Le club de la ville de Mercedes, situé à près de cent kilomètres de la capitale Buenos Aires, s’est affilié à l’AFA en 2022 après près de 150 ans d’attente. Le Club Mercedes s’était porté candidat, avec Everton de La Plata et Estrella de Berisso, pour pouvoir disputer la Primera D, la catégorie la plus basse du football argentin. Bien que les critères utilisés à l’époque pour prendre la décision soient inconnus, on sait que la proposition avait été soutenue par Wado de Pedro, ancien ministre de l’Intérieur et natif de la ville de Buenos Aires.

Dans le Bulletin n° 6221 de l’AFA, la nouvelle de la restructuration des championnats de promotion a été annoncée. Cette restructuration a entraîné l’unification de la Primera C avec la Primera D, de sorte que depuis début 2024, Club Mercedes n’est pas seulement affilié à l’AFA, mais est également professionnel pour la première fois de son histoire.

Lorsque la nouvelle a été annoncée, Guido Pisoni, le président du club, a déclaré à la chaîne sportive TycSports.com : « Je n’aurais jamais imaginé qu’une possibilité de disputer la Primera C puisse se présenter, cela nous a un peu pris de court. Nous essayons de former des groupes de travail et nous ferons un peu de ‘chemin en marchant’. Nous sommes heureux et nous nous préparons de la meilleure façon possible. »

En plus de Gimnasia et de Club Mercedes, il y a deux autres équipes dans la liste des clubs de football les plus anciens d’Argentine. Quilmes, un club de la banlieue de Buenos Aires, a une date de fondation qui a duré jusqu’aux années 40, lorsque celle-ci a été modifiée. Jusqu’à la fin de cette décennie, les habitants de Quilmes célébraient la naissance de leur club le 5 novembre, car c’était ce jour-là, en 1897, que le Cervecero avait été fondé. En 1949, après avoir été promu, ils ont à nouveau célébré leur anniversaire, mais la date de fondation avait changé pour le 27 novembre 1887.

Quant à Rosario Central, il a été créé quelques heures avant Noël, le 24 décembre 1889. Comme c’est le cas pour de nombreux clubs argentins, le premier nom du Canalla était en anglais : Central Argentine Railway Athletic Club. Bien que le club de Rosario soit deux ans plus jeune que celui de La Plata, il a réussi à concourir officiellement plusieurs années auparavant, lorsqu’il a participé à la Copa Competencia de 1903.

Source : tyC Sports

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River – Boca : le Superclásico en chiffres

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Le superclasico en chiffres

Le Superclásico entre Boca Juniors et River Plate est le duel le plus important du football argentin voire du football mondial. Xeneizes et Millonarios s’affrontent depuis plus de 100 ans, que ce soit depuis l’ère amateure, depuis l’arrivée du professionnalisme, lors de compétitions internationales ou en matchs amicaux. Voici l’historique des confrontations entre les deux plus grands clubs argentins.

Quelques chiffres sur le Superclásico

Historique général en matchs officiels

Depuis 1908, date de leur première confrontation (ou 1913 pour le premier match officiel), jusqu’à aujourd’hui, les deux clubs plus gros clubs du pays se sont affrontés à 261* reprises lors de matchs officiels. En 2024, la première rencontre entre les deux équipes s’est soldée par un match nul 1-1 au Monumental, lors de la septième journée de la Copa de la Liga Profesional. Les deux rivaux se sont retrouvés en quart de finale, et c’est le Xeneize qui a pris le dessus avec une victoire 3-2 au stade Mario Alberto Kempes de Córdoba.

  • Total : 262
  • Victoires de Boca : 92
  • Victoires de River : 86
  • Matchs nuls : 84

*Il y a en fait 263 Superclásicos, mais il y a un 0-0 en 1919 qui ne rentre pas dans l’historique car la compétition a été annulée.

Historique en championnat national

Ils se sont affrontés 220 fois au total (221 si on compte le match annulé) et là aussi, c’est Boca qui mène avec huit victoires de plus que son rival. Au total, ils se sont affrontés à 211 reprises depuis l’arrivée du professionnalisme, avec un total de 77 victoires pour Boca contre 68 pour River, et 66 nuls. En amateur, sur 9* rencontres, le Millonario en a remporté 4 contre 3 pour le Xeneize et 2 nuls*.

Comme la LPF a commencé à considérer la Copa de la LPF comme un « tournoi national » et donc ses titres en tant que des Ligas, la dernière confrontation entre les deux équipes en championnat est la victoire 3-2 de Boca en quarts de finale de la Copa de la Liga 2024.

En amateur

  • Total : 9*
  • Victoires de Boca : 3
  • Victoires de River : 4
  • Matchs nuls : 2* (3 si on comptabilise le match annulé)

En professionnel

  • Total : 211
  • Victoires de Boca : 77
  • Victoires de River : 68
  • Matchs nuls : 66

Total

  • Total : 220*
  • Victoires de Boca : 80
  • Victoires de River : 72
  • Matchs nuls : 68*

Historique en compétitions internationales

En comptant les matchs aller et retour de la finale de la Copa Libertadores 2018, River et Boca se sont affrontés à 32 reprises, dont 28 fois en Copa Libertadores, deux fois en Copa Sudamericana (en 2014) et deux fois en Supercopa (en 1994). Toutes compétitions internationales confondues, Boca a un avantage d’une petite victoire. Toutes les victoires du Xeneize ont été en Libertadores, tandis que River a gagné 8 fois face à son rival dans cette compétition et une fois en Sudamericana. En Supercopa, ils ont fait matchs nuls à deux reprises (Boca s’est qualifié aux tirs au but).

  • Total : 32
  • Victoires de Boca : 11
  • Victoires de River : 10
  • Matchs nuls : 11

Historique en Coupe nationale

En Coupe nationale, c’est River Plate qui a l’avantage avec trois victoires d’avance sur Boca. Trois matchs ont eu lieu durant l’ère amateure, en Copa Competencia, et les sept autres en pro : un en Copa Adrián Escobar en 1942 , un en Copa de Competencia Británica en 1946, deux en Copa Centenario en 1993, un match en Supercopa Argentina en 2017, un en Fase Campeón de la Copa Maradona et enfin le duel pour la Copa Argentina 2020/21.

Après le changement de règlement de la LPF, la dernière rencontre en coupe nationale a eu lieu pour les huitièmes de finale de la Copa Argentina 2020/21, le 4 août 2021, les Xeneize s’imposant aux tirs au but après un match nul 0-0.

  • Total : 10
  • Victoires de Boca : 1
  • Victoires de River : 4
  • Matchs nuls : 5

Historique en matchs amicaux

Lors des matchs amicaux, c’est encore une fois Boca qui a un léger avantage de cinq victoires d’avance sur son rival, sur un total de 124 confrontations. En 2019, il n’y a pas eu de match amical entre les deux équipes, pour la première fois depuis 30 ans. En effet, la dernière fois qu’il n’y a pas eu de Superclásico pour préparer la saison, c’était en 1989 !

  • Total : 124
  • Victoires de Boca : 46
  • Victoires de River : 41
  • Matchs nuls : 37

Historique global (inclus les matchs amicaux)

Si on prend en compte les 386 rencontres disputées entre River et Boca au long de l’histoire, qu’elles soient officielles ou non, le Xeneize compte un avantage assez important sur son rival avec 11 victoires de plus que le Millonario.

  • Total : 386*
  • Victoires de Boca : 138
  • Victoires de River : 127
  • Matchs nuls : 121 (122*)

Historique des derniers matchs entre Boca et River

DateRésultatCompétitionLieu du match
21/04/2024River 2-3 BocaCopa de la Liga Profesional 2024Mario Alberto Kempes
25/02/2024River 1-1 BocaCopa de la Liga Profesional 2024El Monumental
01/10/2023Boca 0-2 RiverCopa de la Liga Profesional 2023La Bombonera
07/05/2023River 1-0 BocaLiga Profesional 2023El Monumental
11/09/2022Boca 1-0 RiverLiga Profesional 2022La Bombonera
07/03/2022River 0-1 BocaCopa de la Liga Profesional 2022El Monumental
03/10/2021River 2-1 BocaLiga Profesional 2021El Monumental
04/08/2021Boca 0-0 River (tab: 4-1)Copa Argentina 2021Estadio Único de La Plata
16/05/2021Boca 1-1 River (tab: 4-2)Copa de la Liga Profesional 2021La Bombonera
14/03/2021Boca 1–1 RiverCopa de la Liga Profesional 2021La Bombonera
3/01/2021Boca 2–2 RiverCopa Diego Maradona 2020La Bombonera
22/10/2019Boca 1–0 RiverCopa Libertadores 2019La Bombonera
1/10/2019River 2–0 BocaCopa Libertadores 2019El Monumental
1/09/2019River 0–0 BocaSuperliga Argentina 2019-20El Monumental
9/12/2018River 3–1 BocaCopa Libertadores 2018Santiago Bernabéu
11/11/2018Boca 2–2 RiverCopa Libertadores 2018La Bombonera
23/09/2018Boca 0–2 RiverSuperliga Argentina 2018-19La Bombonera
14/03/2018Boca 0–2 RiverSupercopa Argentina 2017Malvinas Argentinas

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