Boca Juniors contre River Plate, le clásico le plus réputé au monde, un des spectacles sportifs les plus importants, un match que tous les amoureux du football rêveraient de voir une fois dans leur vie de leurs propres yeux, à la Bombonera ou au Monumental. Mais comment en est-on arrivé là ? Découvrez l’histoire du Superclásico.
Les origines de Boca et de River
River Plate et Boca Juniors sont originaires du même quartier. En effet, les deux clubs sont nés dans le quartier de La Boca, dans la zone portuaire de Buenos Aires, aux racines génoises, et ont possédé leurs premiers terrains sur les Docks Sud du port de Buenos Aires.
River Plate a déclaré sa fondation le 25 mai 1901, issu de la fusion des équipes du quartier, Santa Rosa et La Rosales. Néanmoins, tout indique que la fondation effective a eu lieu le 15 mai 1904. Le nom du club viendrait d’une des caisses déchargée pour la construction du quai n.3 où un des fondateurs, Pedro Martínez, aurait vu écrit River Plate, traduction en anglais de Río de la Plata. Ses couleurs ont toujours été le blanc et le rouge, les mêmes que le drapeau de Gênes, dont étaient issus de nombreux habitants de La Boca. River a disputé ses premiers matchs dans le Dock Sud du port de Buenos Aires, dans le quartier de La Boca, ce même quartier où le 3 avril 1905 Boca Juniors a fait son apparition.
Boca Juniors a ainsi été fondé le 3 avril 1905, par des adolescents, fils d’Italiens et voisins de La Boca, quartier de travailleurs immigrants et de forte identité Génoise (« Xeneize » en dialecte). Boca Juniors a connu trois ou quatre couleurs de maillots avant d’adopter le bleu avec une large bande jaune horizontale. La première couleur, le rose a été utilisé seulement lors de deux rencontres. Ensuite, le club a adopté un maillot blanc avec des fines rayures noires. Puis un maillot couleur céleste avec des lignes toutes fines blanches et bleues. C’est en avril 1906 que Boca Juniors a finalement commencer à vêtir le fameux maillot bleu et jaune, inspiré d’un drapeau vu sur un bateau suédois.
De la même origine et séparés par seulement quelques rues, la rivalité a grandi naturellement. Mais cela a commencé à devenir incontrôlable à partir des années 1920, lorsque River a déménagé à Recoleta et a commencé à jouer au stade Alvear y Tagle. Finalement, River a fini par s’installer à Núñez dans les années 1930, le quartier huppé de la ville, où il a inauguré le stade Monumental. River s’est alors construit une image élitiste, contrastant avec la facette populaire de Boca, enraciné dans son quartier bien-aimé.
Malgré la distance, River n’a jamais oublié son vieux frère. Tout comme les xeneizes. Tous deux ont commencé à remporter des titres dans le football argentin, à compter sur de plus en plus de supporters et à nourrir une rivalité épique, qui paralyse l’Argentine et fait déchainer des passions qui contagient même les joueurs. Un duel entre Boca et River n’est pas un simple clásico. C’est un superclásico.
Quelques chiffres
Quand tout a commencé : certaines sources citent la rencontre du 02 aôut 1908, que Boca a remporté 2-1, à Dársena Sur. Mais, le premier match officiel a eu lieu le 24 août 1913 avec une victoire de River Plate 2-1, dans le stade du Racing.
Meilleur buteur : Ángel Labruna (River Plate): 16 buts
Qui a le plus gagné (en matchs officiels) : Boca Juniors – 92 victoires. River a gagné à 87 reprises. Il y a eu 84 matchs nuls.
Scores les plus larges : Boca Juniors 6-0 River Plate, le 23 décembre 1928
- River Plate 0-4 Boca Juniors, 12 mars 1972
- River Plate 5-1 Boca Juniors, 19 octobre 1941
- River Plate 4-0 Boca Juniors, 19 juillet 1942
Pour plus de chiffres : River – Boca : le superclasico en chiffres
La naissance du Superclásico
Les deux institutions sont issues du même berceau, du même quartier, ont la même origine. Mais une d’elles ne s’y sentait pas bien, comme si l’environnement ne lui convenait pas, contrairement aux bleu et jaune. Du coup, ils sont partis pour rejoindre le quartier huppé de la ville. En héritage, ils ont seulement conservé les couleurs du drapeau génois sur leur maillot : le blanc et le rouge.
Une rivalité est née entre les deux clubs, remplie de chapitres électrisants, parfois tragiques, souvent polémiques et avec des stars de la plus haute lignée du football. Quand on pense au football argentin, on pense automatiquement à Boca et à River, le plus grand duel des Amériques. Un des plus importants au monde. C’est une rivalité qui dépasse l’entendement.
Pour un boquense, il est insupportable de perdre contre son ancien voisin qui a abdiqué de ses racines. Pour un millonario, perdre contre les bosteros provoque la plus grande des douleurs, une blessure dans son orgueil.
Un Superclásico, c’est la synthèse de toutes les caractéristiques que l’on retrouve lors d’un match à Buenos Aires : gros titres provocateurs, délire de des supporters avant le match, matchs rugueux, des beaux buts (parfois controversés), des dribbles, presque toujours une expulsion (ou deux, trois…), contestations de l’arbitrage et, bien sûr, beaucoup de chambrage de la part des vainqueurs pendant des semaines, voire des mois, voire des années.
La première confrontation
Après la naissance des deux clubs à La Boca, désireux de reprendre la trajectoire victorieuse du doyen du football argentin, le Alumni Athletic Club, Boca et River ont divisé leur vie quotidienne dans le quartier génois de la ville au début du XXe siècle et se sont affrontés pour la première fois entre 1908 et 1913, avec des matchs disputés tous les ans jusqu’à une interruption de près de dix ans, qui a débuté en 1919 et ne s’est terminée qu’en 1927, lorsque Boca a rencontré ses rivaux et a gagné 1-0.
Ainsi, la première confrontation entre les deux équipe a eu lieu le 2 août 1908 dans le petit terrain que les xeneizes possédaient dans la Dársena Sur du port de Buenos Aires. On sait seulement que les locaux l’ont emporté sur le score de 2-1, car à l’époque, on n’accordait pas beaucoup d’importance à ce jeu introduit par les Anglais par le port de Buenos Aires.
La première victoire de River a eu lieu le 24 août 1913 dans l’ancien stade en bois du Racing Club de Avellaneda et cela a eu une incidence majeure, car il s’agissait du tout premier match officiel entre les deux équipes. Cándido García et Antonio Ameal Pereyra, ont inscrit les buts des rouge blanc, et Marcos Mayer, celui de Boca. Score final 2-1.
La plus large victoire
En 1928, Boca a gagné contre River sur le score sans appel de 6-0, résultat qui est aujourd’hui encore, le plus large de l’histoire du clásico, et qui démontre la bonne phase que vivait les xeneizes durant cette période, lors de laquelle ils ont même fait une tournée en Europe lors de laquelle ils ont remporté 15 victoires en 19 matchs, contre seulement 3 défaites et un nul.
Pour plus de curiosités sur le clásico : River-Boca : 10 curiosités sur le superclásico
Le « superescándalo »
C’est alors que le 20 septembre 1931, un duel fatidique surnommé « Super scandale » a décrété la grande rivalité entre les deux clubs.
Après que River ait ouvert le score au quart d’heure de jeu, l’arbitre de la rencontre a signalé un penalty polémique en faveur de Boca à la 28e minute, que Francisco Varallo s’est chargé de tirer. Le gardien de River, Jorge Iribarren, repousse le tir, puis la reprise, mais la balle revient dans les pieds de Varallo qui l’a pousse au fond des filets. Cependant, le joueur de Boca, confessa plus tard, qu’il avait commis une faute en tenant la jambe du gardien pour pouvoir marquer. L’arbitre, qui a validé le but, expulsa également 3 joueurs de River pour protestation. Les joueurs expulsés ont refusé de quitter la pelouse, ce qui a entraîné des incidents sur la pelouse, puis dans les tribunes. Les joueurs de River ont alors décidé de quitter le terrain, mécontents des décisions de l’arbitre.
La tension sur le terrain a fini par se refléter sur les supporters, provocant des conflits dans les tribunes et en dehors du stade.
Finalement, le tribunal pénal de la Liga Argentina de Football, décidera de punir River en donnant les points à Boca, qui a alors fini champion cette année-là. À partir de ce jour, les duels entre les deux équipes n’ont plus jamais été amicales, alors qu’il ne s’agissait que de la dixième rencontre de l’histoire entre les deux équipes.
Millonarios vs Bosteros
Après cet épisode, River a commencé à s’émanciper dans le football argentin et a impressionné tout le monde en recrutant des grands noms de l’époque comme Carlos Peucelle (pour 10 000 pesos en 1931) et Bernabé Ferreyra (pour 35 000 en 1932), des extravagances à l’origine du fameux surnom du club : les millonarios. Et cela a porté ses fruits car le club a remporté le titre national en 1932.
En 1938, River a inauguré son stade, le Monumental, qui est devenu le grand symbole de sa grandeur dans le football argentin, au point d’être le stade de prédilection de la Sélection Argentine. Lors de son inauguration, le club a invité Peñarol pour disputer la rencontre.
Deux ans plus tard, en 1940, Boca a répondu en inaugurant La Bombonera, qui est également devenu un symbole de la passion de Boca pour son quartier et ses supporters. Le match inaugural a eu lieu contre San Lorenzo.
La Máquina de River et le provocateur Labruna
Dans les années 40, la rivalité s’est intensifié avec la force des deux équipes dans le football argentin et la naissance de l’inoubliable « Máquina » du River multi-champion avec des joueurs comme Pedernera, Moreno, Loustau et Labruna. Ce dernier a inscrit 16 buts lors de rencontres face à Boca et a été l’un des plus grands symboles de l’inimitié millonaria envers le rival.
Labruna a même déclaré que s’il était entraîneur de Boca, « il ferait tout pour perdre tous les matchs juste pour abaisser son rival ». Aussi, Labruna avait pour habitude de se boucher le nez quand il allait jouer à La Bombonera pour provoquer son rival. La raison ? Le surnom de bosteros qu’ont donné les supporters de River à leurs rivaux, faisant allusion à la forte odeur provoquée par les fameuses inondations qui avaient lieu dans la zone de La Boca. Une autre explication autour de ce surnom vient de l’odeur d’une usine de briques située près du club, qui utilisait des déjections d’animaux comme matière première.
En 1942, River a fait son premier tour olympique en tant que champion d’Argentine au cœur de La Bombonera, après un match nul 2-2 contre son rival, exploit qu’il reproduira en 1955 et en 1985-1986. Boca n’a quant à lui fait qu’un seul tour olympique au Monumental contre River. C’était en 1969, aussi après un match nul 2-2 qui a permis au xeneize de remporter le titre national.
La tragédie de la Puerta 12
Après la belle époque de River dans les années 40 et l’équilibre entre les deux équipes dans les années 50 et 60, le clásico a fait les gros titres du pays à cause d’une tragédie. Le 23 juin 1968, après un match nul et vierge au Monumental, les supporteurs, qui souffraient non seulement du résultat sans saveur, mais également du froid, voulaient quitter le stade bondé de monde le plus rapidement possible.
Mais alors que les supporters de Boca se dirigeaient vers la porte 12, située dans un tunnel sombre et hostile sous les énormes marches qui composait la tribune des visiteurs, ils se sont retrouvés face à une porte fermée. Face à l’afflux massif de personnes qui poussaient pour descendre, cela a déclenché une véritable avalanche qui a coûté la vie à 71 personnes, par suffocation et par le choc de la chute lors de la dénommée «Tragédie de la puerta 12». Il y a eu également plus de 60 blessés. On dit que la propre police (du gouvernement dictatorial de Juan Carlos Onganía) a fermé la porte en représailles contre les supporters qui ont jeté des verres avec de l’urine et des excréments contre les policiers qui étaient dans les rues en dehors du stade.
Cela a été la plus grande catastrophe de l’histoire du football argentin. Et les coupables n’ont jamais été retrouvés ni accusés.
Les années 70 : les premières victoires continentales
Dans les années 70, le Superclásico a repris sa belle histoire avec des matchs décisifs. Tout d’abord en 1972 avec un hallucinant 5-4 pour River contre Boca, au stade de Vélez, qui est devenu l’un des matchs les plus incroyables de l’histoire du duel et aussi celui avec le plus grand nombre de buts marqués (l’ancien record datait de 1938 avec une victoire de River 5-3). Cette même année, River a éliminé son rival du Championnat National en demi-finale avec une victoire 3-2, mais a fini par s’incliner contre San Lorenzo en finale.
En 1976, lors de la première finale nationale entre les deux de l’histoire du football argentin, Boca a pris sa revanche. Boca et River se sont affronté pour le titre au Cilindro (stade du Racing), et c’est les xeneizes qui se sont imposés 1-0 grâce à un but de Suñé, titre qui a propulsé le club vers les victoires de ses premières Copa Libertadores, en 1977 et 1978.
Carlos García Cambón, meilleur buteur du superclásico
Avant cela, en 1974, une large victoire de Boca 5-2 contre River a consacré Carlos García Cambón, auteur de quatre buts, record encore aujourd’hui inégalé lors d’un superclásico. Bien que Boca vivait une belle période sur le plan continental, c’est River qui avait le dessus sur le sol national. Tout d’abord en 1977, lors d’un match décisif pour le championnat argentin, l’équipe s’est imposée 2-1 après avoir été mené au score, grâce à un but inscrit dans les dernières minutes par Pedro González, qui a quasiment assuré le titre en pleine Bombonera. L’année suivante, un clásico au Monumental s’est terminé sur la victoire de River 1-0 avec un but marqué par Labruna… Mais le fils ! Avec son père en tant que coach.
Les années 80 : River surclasse Boca
Dans les années 1980, River a pris l’avantage sur son rival lors des superclásicos. En mars 1980, les millonarios ont gagné 5-2 contre Boca en pleine Bombonera. En septembre 1981, nouvelle victoire sur le terrain xeneize 3-2 avec des buts de Kempes, Passarella et García. À noter que cette année-là, Maradona a disputé son premier superclásico en avril et a marqué un but lors de la victoire 3-0 de son équipe.
Plus tard, en 1986, River a achevé une année inoubliable en réalisant un tour olympique à la Bombonera avant le début de la rencontre pour célébrer le titre national, remporté près d’un mois avant la rencontre. Afin d’éviter les conflits, ils l’ont fait éloignés des tribunes et des virages où se trouvent les barras bravas de Boca. La fête a été d’autant plus grande que River a battu son rival 2-0, avec un doublé de Norberto Alonso. Cette même année, River a également remporté sa première Copa Libertadores et le mondial des clubs avec un effectif mémorable.
Durant ces années, Boca a connu une période de disette sur le plan national qui a duré de 1981 à 1992.
Les années 90 : River remporte des titres mais perd contre son rival
Dans les années 90, le duel a été marqué par des hauts et des bas. D’abord, River a appliqué un 3-0 (buts de Francescoli, Gallardo et Ortega) à son rival en pleine Bombonera en 1994, année lors de laquelle les millonarios ont remporté le titre en restant invaincu en championnat. Puis River a remporté une nouvelle Copa Libertadores en 1996.
Mais malgré sa belle équipe, River n’a gagné que 2 matchs sur 14 entre octobre 1992 et mai 1999 lors de duels nationaux disputés contre Boca, qui en a remporté 9 (et 3 matchs nuls). Un d’entre ces matchs a été la victoire 4-1 de Boca avec trois buts de Caniggia, le 14 juillet 1996, deux jours après le titre continental remporté par River.
Les années 2000 : le Boca de Bianchi
À la fin de la décennie, Boca a entamé une série de duels historiques face à son rival en Copa Libertadores. Sous le commandement de Bianchi, les Xeneizes ont éliminé River en quarts de finale, en 2000 sur un score de 3-0 sans appel lors du retour du légendaire Palermo après sa blessure, qui est entré en seconde période et a marqué le but de la victoire, faisant ainsi se taire l’entraîneur de River, Américo Gallego, qui avait déclaré avant le match que si Boca faisait jouer Palermo, il ferait jouer Enzo Francescoli, alors à la retraite, sous-entendant que l’attaquant de Boca n’était pas en état de fouler la pelouse.
La gallinita de Tévez
Mais le grand moment du superclásico en Libertadores a eu lieu en 2004, lors des demi-finales. River avait l’opportunité de mettre fin à l’hégémonie de Boca dans la compétition, qui avait remporté trois titres entre 2000 et 2003. Lors du match aller, Boca s’est imposé 1-0 à la Bombonera. Sans supporters visiteurs (ce qui deviendra la norme) afin d’éviter des confrontations entre supporters, la « bataille » a eu lieu sur le terrain, avec des discussions, des agressions verbales, des griffures, et des nerfs à fleur de peau. Lors du match retour, au Monumental, River a gagné 2-1, mais cette rencontre a été marquée par la célébration de Carlos Tévez (Boca) qui après avoir marqué a imité une poule pour provoquer les supporters de River, surnom qu’ils ont donné aux millonarios depuis 1966. Lors de la dispute des tirs au but, c’est Boca qui l’a finalement remporté, se qualifiant ainsi une fois de plus pour une finale.
La chute et la renaissance de River
En 2011, River a touché le fond en étant relégué en Primera B du football argentin, provoquant les moqueries des boquenses qui ont surnommé leur rival RiBer Plate.
Les millonarios ont ensuite relevé la tête, et en 2014 ont éliminé leur rival historique lors des demi-finales de Copa Sudamericana après un 0-0 à la Bombonera et une victoire 1-0 au Monumental. River a ensuite remporté la compétition.
L’attaque au gaz au poivré
En 2015, River a une nouvelle fois éliminé Boca, cette fois en huitièmes de finale de Copa Libertadores. Et avec une nouvelle polémique. Après avoir gagné 1-0 à la maison, River s’est déplacé à la Bombonera sachant qu’un nul lui suffisait. Après une première mi-temps sans but, alors que les deux équipes revenaient sur le terrain pour jouer la deuxième période, les joueurs de River ont été attaqués avec de la bombe lacrymogène gaz poivre faite maison par des supporters xeneizes, qui les ont aspergé lorsqu’ils se trouvaient dans le tunnel d’accès à la pelouse.
Quatre joueurs de River ont été gravement touchés aux yeux et à la peau par le gaz. Après plus d’une heure d’attente, l’arbitre a finalement décidé d’annuler le match et Boca a été éliminé par la Conmebol. Le club a également été condamné à une amende de 200 000 $ et à 4 matchs de la compétition à huit-clos. River finira par remporter la Libertadores, avec Gallardo à la tête de l’équipe.
En 2017, les deux équipes ont disputé la deuxième finale sur le plan national de l’histoire du Superclásico : la Supercopa Argentina, qui réunit le vainqueur du championnat (Boca) et celui de la Copa Argentina (River). Le match s’est disputé à Mendoza et River a gagné 2-0.
La Superfinale en Copa Libertadores
En 2018, le plus grand chapitre de l’histoire du superclásico s’est écrit : la finale de Copa Libertadores. Au match aller, à la Bombonera, les deux équipes se sont séparées sur un résultat nul 2-2. Pour le match retour, qui devait se jouer au Monumental, une série d’incidents, avec des supporters de River qui ont attaqué l’autocar de Boca et le manque d’organisation et de sécurité ont fait que le match a été reporté pour être disputé dans une ville, bien loin de Buenos Aires : au stade Santiago Bernabéu, à Madrid.
Et sur le sol espagnol, après avoir été mené au score, River l’a finalement remporté 3-1, résultat qui a couronné les millonarios lors de la plus grande finale de l’histoire, confirmant sa supériorité lors des matchs à élimination directe : sur 17 matchs éliminatoires ou décisifs, River en a gagné 12, contre seulement cinq victoires pour Boca.
Depuis, le duel entre les deux géants argentins se poursuit en terme de rivalité, de provocations et de polémiques. Avec les matchs sans supporters visiteurs, que ce soit au Monumental ou à la Bombonera, les bagarres en dehors du terrain ont diminué, mais cette rivalité se ressent toujours sur la pelouse. Lorsque les joueurs portent ces maillots, ils ressentent le poids de l’histoire et toute la pression entre anciens frères qui se détestent, mais qui dans le fond, n’auraient pas de raison d’exister l’un sans l’autre.
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